Alerte canicule en Californie

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      Californie

La Californie se prépare à une vague de chaleur extrême ce week-end, avec des températures estivales qui devraient atteindre 45°C dans certaines parties de Los Angeles, la deuxième plus grande ville des États-Unis. Les météorologues prévoient qu’un système de haute pression devrait faire grimper les températures bien au-dessus des normales saisonnières, parfois de plus de 10°C. La vague de chaleur devrait s’étendre de mercredi midi à vendredi soir, a prévenu le National Weather Service (NWS). Le quartier chic de Woodland Hills, situé à l’intérieur des terres à environ 16 km de Malibu sur la côte Pacifique, devrait connaître les températures les plus élevées du comté de Los Angeles.

La maire de la ville, Karen Bass, a annoncé l’ouverture de plusieurs abris climatisés pour les personnes n’ayant pas accès à la climatisation. Les zones côtières, qui ont bénéficié d’un été plus doux que d’habitude, connaîtront désormais les mêmes températures que celles de l’intérieur des terres, selon le climatologue Daniel Swain. « La plupart des zones très proches de la côte ont échappé aux records de température cet été »ce qui signifie que « alors qu’une grande partie du territoire californien a connu un été record en termes de température, ce n’était pas le cas pour une grande partie de sa population », les côtes étant les zones les plus peuplées, écrit-il sur son blog.

À Phoenix, 100 jours à plus de 100°F

La Vallée de la Mort, l’un des endroits les plus chauds de la planète, devrait voir ses températures atteindre 47 degrés Celsius, soit un peu moins que les 50 degrés Celsius atteints en juillet dans la région désertique. L’État voisin de l’Arizona sera également touché. La ville de Phoenix a atteint mardi 37,77 degrés Celsius pour le 100e jour consécutif.

Les vagues de chaleur à répétition sont un signe du changement climatique provoqué par la dépendance de l’humanité aux énergies fossiles, affirment les scientifiques. Selon un récent rapport de l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA), qui a analysé les données de 50 grandes villes américaines, la fréquence moyenne des vagues de chaleur y est passée de deux par an dans les années 1960 à six par an dans les années 2010 et 2020.

 
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