Appel à l’aide des entreprises de transport routier

Appel à l’aide des entreprises de transport routier
Appel
      à
      l’aide
      des
      entreprises
      de
      transport
      routier
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Les entreprises du secteur souhaiteraient un coup de pouce du gouvernement : les faillites se multiplient en raison de la faiblesse de la demande.

Le transport routier français tire la sonnette d’alarme. Redressements judiciaires, faillites… Il faut remonter à 1990 pour recenser autant de défaillances d’entreprises dans le secteur. Au deuxième trimestre, 603 entreprises ont connu des procédures collectives, soit 45 % de plus que l’an dernier et 73 % de plus qu’il y a deux ans. Et les Jeux olympiques n’ont pas arrangé les choses. 41 % des entreprises de transport routier estiment que cet événement a eu un impact défavorable sur leur activité.

Depuis un an et demi, les acteurs du secteur sont en difficulté. Mais le phénomène s’est accéléré ces derniers mois. « La situation sectorielle est particulièrement dégradée, en raison du manque de demande, tandis que les coûts d’exploitation augmentent toujours fortement. », explique le syndicat TLF (Syndicat des entreprises de transport et de logistique de France). Les coûts de production ont augmenté de 5,4% en juillet hors gazole, selon le Comité national des routes. Quant à la demande, elle est en baisse : le climat des affaires du secteur est inférieur à sa moyenne de longue période depuis vingt et un mois consécutifs. A cela s’ajoutent des crises régulières qui pénalisent le secteur : agriculteurs, mouvement social contre la réforme des retraites, intempéries…

« Nous sommes frappés par le décalage entre le débat politique de cette rentrée et la réalité de nos entreprises. Le syndicat TLF appelle à un sursaut qui donne la priorité à la défense de la compétitivité de nos entreprises et du plein emploi. », “Nous sommes très inquiets de la situation actuelle, mais nous ne sommes pas prêts à nous inquiéter”, affirme son président, Éric Hémar, également PDG d’ID Logistics. Concrètement, pour stopper l’hémorragie, les acteurs du secteur attendent des gestes forts de la part des pouvoirs publics. Par exemple, une baisse des taxes sur les carburants. Ou encore le maintien des aides publiques au verdissement des flottes de camions. Un dossier sur lequel le prochain gouvernement devra se pencher lors de sa nomination.

 
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