Israël convoque l’ambassadeur de France après le vote de l’ONU sur l’adhésion palestinienne

Israël convoque l’ambassadeur de France après le vote de l’ONU sur l’adhésion palestinienne
Descriptive text here

Israël a convoqué les ambassadeurs des pays – dont la France – ayant voté en faveur de la présence d’un « État palestinien » à l’ONU.

Le ministère israélien des Affaires étrangères a annoncé samedi 20 avril la convocation dimanche des ambassadeurs des pays du Conseil de sécurité ayant voté en faveur de l’adhésion à part entière des Palestiniens à l’ONU.

“Les ambassadeurs de France, du Japon, de Corée du Sud, de Malte, de la République slovaque et de l’Equateur seront convoqués demain” et “une vive protestation leur sera exprimée”, a indiqué le porte-parole du ministère sur son compte X.

Une protestation sera également présentée aux ambassades des pays qui ont voté pour la proposition algérienne, qui a été rejetée, visant à améliorer le statut des Palestiniens qui bénéficient du statut inférieur d’« État non membre observateur » depuis 2012.

« Prime du terrorisme »

Selon le ministère, le message adressé aux ambassadeurs est le suivant : « Un geste politique envers les Palestiniens et un appel à reconnaître un Etat palestinien – six mois après le massacre du 7 octobre – est une prime au terrorisme ».

« Israël n’acceptera pas la création d’un État terroriste qui met ses citoyens en danger », a-t-il ajouté.

Les Palestiniens ont demandé au Conseil de sécurité d’accepter qu’un « État palestinien » déjà reconnu par la majorité des capitales prenne sa place « légitime » au sein des Nations Unies.

Mais lors du vote de jeudi, les Etats-Unis, qui ont tout fait pour retarder le vote, n’ont pas hésité à user de leur droit de veto, qu’ils utilisent régulièrement pour protéger leur allié israélien.

Les plus lus

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Berlin et Prague accusent Moscou de cyberattaques et promettent de répondre
NEXT Dans six mois, Joe Bien va vivre le défi le plus important de sa vie, avec l’élection présidentielle américaine de 2024… et il n’a pas encore dit son dernier mot