Dans un billet publié lundi, j’ai fait état des déclarations de deux représentants républicains influents, qui déplorent l’influence de la propagande russe au sein de la base de leur parti, y compris auprès de certains de leurs collègues. J’ai ajouté qu’aucun d’entre eux n’avait identifié les perroquets du Kremlin au sein de leur groupe. Or, l’ancien représentant républicain du Colorado Ken Buck, qui vient de prendre sa retraite, l’a fait lundi soir sur CNN.
Il s’est d’abord distancé du jugement de l’ancien président de la Chambre, Kevin McCarthy, selon lequel la représentante républicaine de Géorgie, Marjorie Taylor Greene, est une « parlementaire très sérieuse ». McCarthy a rendu ce jugement après que MTG a menacé son successeur, Mike Johnson, de destitution s’il organisait un vote sur un projet de loi prévoyant une aide militaire supplémentaire à l’Ukraine.
“Mon expérience avec Marjorie est que les gens lui ont parlé de ne pas déposer d’articles de mise en accusation contre le président Biden avant qu’il ne prête serment, de ne pas déposer d’articles de mise en accusation sans fondement contre d’autres personnes dans l’administration Biden”, a déclaré Ken Buck à l’animatrice Erin Burnett.
« Et cela n’a eu aucun effet sur elle. Elle était toujours concentrée sur son compte sur les réseaux sociaux. Et «Moscou Marjorie» se concentre désormais sur la question ukrainienne et sur les vues du Kremlin pour s’assurer qu’elle soit populaire et bénéficie d’une large couverture médiatique. »
Buck, rappelons-le, a brusquement quitté son siège le mois dernier en dénonçant le « dysfonctionnement » du caucus républicain de la Chambre et en affirmant n’avoir jamais assisté à un Congrès moins productif depuis plus de neuf ans à Washington.
(Photo AP)
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