Le ministère japonais de la Santé a annoncé mardi un nouveau bilan de 157 hospitalisations possiblement liées au scandale des compléments alimentaires qui touche le Japon depuis plusieurs jours.
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Ce chiffre marque une augmentation du nombre de victimes potentielles du complément alimentaire anti-cholestérol à base de levure de riz rouge et commercialisé par le groupe japonais Kobayashi Pharmaceutical, qui a confirmé cette information sans donner plus de détails.
Vendredi, le groupe pharmaceutique a annoncé enquêter sur cinq décès et précisé que 114 personnes, souffrant notamment de problèmes rénaux, étaient hospitalisées dans l’archipel.
Un cas d’hospitalisation à Taiwan qui pourrait également être lié aux compléments alimentaires de Kobayashi Pharmaceutical a également été rapporté la semaine dernière par les médias locaux.
Kobayashi Pharmaceutical et les autorités sanitaires japonaises s’efforcent toujours d’identifier quelle substance présente dans la levure de riz rouge (appelée « beni koji ») des compléments alimentaires en question pourrait être à l’origine des hospitalisations et des décès signalés.
Cette affaire fait la une des médias japonais depuis une dizaine de jours, provoquant également son lot de désinformation et de théories complotistes sur les réseaux sociaux.
L’entreprise, basée à Osaka (ouest du Japon), a indiqué la semaine dernière avoir fourni sa levure de riz rouge à une cinquantaine d’entreprises au Japon, ainsi qu’à deux sociétés à Taïwan.
Kobayashi Pharmaceutical a également dit « regretter » que l’entreprise n’ait communiqué sur le sujet qu’après la mi-mars en annonçant le rappel de trois gammes de produits, alors même qu’elle avait reçu un premier rapport d’un médecin dès le 15 janvier.
Par mesure de précaution, de nombreuses entreprises ont à leur tour rappelé leurs propres produits contenant cette levure, comme le saké pétillant, la vinaigrette ou la pâte de soja fermentée (« miso »).
