Et cela ne devrait pas vraiment changer dans les semaines à venir puisque le mois d’avril s’annonce assez similaire : doux, mais plutôt humide. C’est vers le mois de mai que la situation devrait devenir chaude et sèche – en général, rappelons-le – avant un été que les modèles prédisent très chaud. Ces prévisions devront évidemment être encore affinées dans les semaines à venir.
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Les nappes phréatiques au plus haut depuis 2016
Si l’on revient à la situation actuelle, on peut trouver du positif dans ce temps maussade et pluvieux. En effet, l’hiver a permis de recharger les nappes phréatiques et nous attaquerons les beaux mois (on l’espère) avec une longueur d’avance sur les années précédentes. Ce mercredi, la cellule d’expertise sécheresse de la Région wallonne a publié un rapport qui va dans le bon sens. “Les précipitations, par rapport aux années précédentes, se situent à un niveau proche de la courbe des précipitations de 2016.nous y lisons. L’indice de sécheresse est actuellement supérieur à la normale, proche d’une situation humide. Dans les prochains jours, cet indice devrait évoluer vers une situation normale.»
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Concernant les rivières et les barrages-réservoirs, «Les précipitations ont été importantes durant l’hiver et les niveaux sont confortables, au-dessus de la médiane. Une certaine vigilance reste cependant de mise car ces cours d’eau sont très réactifs et pourraient être à l’étiage si le printemps et l’été venaient à être secs. Concernant les barrages réservoirs, la situation est normale pour la période. Les pluies ont reconstitué les réserves sur tous les barrages».
La situation est également relativement bonne pour les eaux souterraines. “Les conditions hivernales ont été favorables à la recharge des aquifères. Actuellement, les niveaux des nappes sont généralement supérieurs aux niveaux observés à la même période lors des années sèches précédentes, entre 2017 et 2022. Il faut cependant rester attentif à l’évolution des niveaux des nappes en Calestienne-Famenne et en Ardenne. dont la capacité de stockage d’eau en hiver est moindre que les autres aquifères et pourrait donc être plus sensible aux sécheresses prolongées», conclut le rapport.
La situation est donc bonne – et meilleure que les années précédentes à cette époque – mais un début d’été très sec pourrait rapidement attaquer nos réserves d’eau.
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