Le général Olivier de Bavinchove doute d’une trêve en Israël
Une trêve en Israël, selon le général Olivier de Bavinchove invité sur Sud Radio, pourrait s’avérer plus bénéfique pour le Hamas que pour Israël. Cette affirmation s’appuie sur la dynamique militaire et stratégique actuelle. Comme le dit le général : « La trêve n’est pas justifiée d’un point de vue militaire pour Israël « . Israël, avec sa supériorité militaire évidente, notamment celle de Tsahal, est en position de force.
En revanche, pour le Hamas, une trêve offrirait une opportunité cruciale de « comptez vos hommes, réorganisez votre système défensif « . Cela implique que le Hamas pourrait profiter de cette période pour se renforcer, reconsolider ses rangs et potentiellement planifier de futures stratégies. Cette analyse suggère que, malgré les appels de nombreux hommes politiques, une trêve pourrait en réalité conduire à une future escalade du conflit, au détriment des intérêts d’Israël et de la stabilité régionale. Et ce ne serait donc pas si souhaitable.
L’Occident doit quitter le monde des Care Bears
La deuxième partie de l’entretien avec le général Olivier de Bavinchove révèle une critique pointue de la naïveté perçue de l’Occident face aux enjeux géopolitiques. Le général déclare fermement : « Ce ne sont pas les démocraties qui le voulaient, elles s’en souciaient beaucoup », soulignant le décalage entre les politiques occidentales et les réalités stratégiques mondiales. Il souligne la nécessité d’une approche plus pragmatique et moins idéaliste, notamment dans le contexte actuel de « monde extrêmement brutal « . Cette perspective est renforcée par sa réaction aux propos de Dominique de Villepin, où il exprime un désaccord marqué : « Je ne suis absolument pas d’accord ! » et insiste sur le fait que « coexistence pacifique […] n’est pas basé sur des relations de pouvoir « .
Ces réflexions suggèrent que l’Occident, en se réarmant, comme la France l’a fait depuis 2018, répond peut-être de manière plus adéquate aux défis actuels. Le général conclut en évoquant l’Ukraine, affirmant que « Je ne peux pas du tout imaginer que l’Ukraine perde la guerre. “, tout en reconnaissant la possibilité d’une situation ” plus ou moins gelé », similaire à celle de Chypre, reflétant ainsi la complexité d’un nouvel équilibre mondial.