Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez lors de sa prestation de serment en présence du roi Felipe VI à Madrid le 17 novembre. ANDRES BALLESTEROS / AFP
Réélu au prix de polémiques à la tête d’un pays divisé, il a reconduit dans ses fonctions la plupart des poids lourds de son précédent cabinet.
Madrid
“Une équipe politique de haut niveau pour un mandat hautement politique » : c’est la définition que le socialiste Pedro Sanchez a donné de son exécutif, juste avant d’en annoncer la composition. Et c’est aussi cette description qu’il a répétée, à deux reprises et comme en chiasme, juste après la liste des noms des ministres. Le président du gouvernement récemment reconduit est à nouveau entouré de 22 ministres, dont 13 membres du cabinet sortant, »capable de gérer, mais aussi de conclure des accords et de les expliquer en public « .
Autant de formules pour reconnaître sans enthousiasme la pression intense à laquelle sera soumis son exécutif pendant, espère-t-il, quatre ans. Tout projet de loi dépendra des alliés qui auront démontré leur force en imposant l’amnistie aux séparatistes catalans en guise de tribut à leur soutien. Sanchez devra aussi résister à une opposition de droite intransigeante, descendue dans la rue, indignée par cette grâce accordée aux organisateurs du référendum…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 70% à découvrir.
Vendredi noir
-70% sur l’abonnement numérique
Déjà inscrit? Se connecter