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11h49 – 20 novembre 2023
L’ancien Premier ministre algérien Noureddine Bedoui a été condamné dimanche à 4 ans de prison dans une affaire de corruption.
Dans cette affaire en appel, le tribunal d’Alger a prononcé la même peine contre l’ancien ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, pour avoir conclu un accord douteux relatif à la construction du terminal de Constantine (Est) alors que les deux responsables étaient walis de cette ville, avant d’être promus aux postes élevés qu’ils occupaient au sein du gouvernement sous le règne de Bouteflika.
La justice accuse les deux responsables algériens d’avoir gonflé l’enveloppe financière consacrée à ce projet, perçue au bout de 10 ans au lieu des 48 mois fixés dans le cahier des charges.
En juin dernier, un tribunal d’Alger a condamné Noureddine Bedoui et Abdelmalek Boudiaf à cinq ans de prison assortis d’un million de dinars d’amende.
Chef de l’exécutif entre mars 2019 et décembre 2019, Bedoui rejoint les deux anciens Premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, qui purgent plusieurs peines de prison pour des affaires de corruption et d’abus de pouvoir.
Les vastes enquêtes sur corruption et népotisme lancées après la démission en avril 2019 de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika, sous la pression d’un mouvement de contestation populaire sans précédent « Hirak », ont donné lieu à une série de procès toujours en cours.
Plusieurs personnalités et anciens hommes politiques, ainsi que de puissants patrons, hauts fonctionnaires et officiers supérieurs de l’armée sont jugés dans ces procès. Ils sont poursuivis notamment pour corruption et enrichissement illicite.
