Par Adam Arroudj
Publié
Il ya 1 heure,
Mise à jour il y a 13 minutes
Un cours d’anglais dans une école privée de Birkhadem, près d’Alger, le 21 septembre 2022. Fateh Guidoum/AP
NARRATIF – A partir de cette rentrée scolaire, les programmes scolaires français ne doivent plus être enseignés dans les écoles privées.
À Alger
« Mon fils est à la maison, je ne sais pas quoi faire. C’est une catastrophe. J’attends que l’école me propose un plan B… » Amira est désespérée. Son fils, scolarisé depuis l’école primaire dans une école privée d’Alger, et qui se préparait en fin d’année à passer les examens du brevet français en candidat libre, a vu en une semaine son projet de scolarité exploser.
Dans une lettre adressée aux parents, Le Figaro a pu consulter, un directeur d’école algérien explique que le ministère de l’Éducation nationale a désormais décidé « appliquer la loi stricto sensu ». Comprendre : la chasse “double programme», une spécificité algérienne pratiquée dans les écoles privées, permettant aux étudiants de suivre à la fois le programme algérien et le programme français. Le responsable énumère dans son courrier ce que cela implique : l’interdiction d’utiliser des manuels autres que ceux du programme élaboré par l’État algérien, et le respect des cinq heures de cours…
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