“Merci au président Biden d’avoir fait passer la vie humaine avant la politique”, a déclaré lundi Siamak Namazi, l’un des cinq Américains récemment libérés dans le cadre d’un échange de prisonniers avec l’Iran.
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L’administration Biden « a pris des décisions incroyablement difficiles pour nous sauver », s’est félicitée dans un communiqué cet homme d’affaires arrêté en 2015 en Iran, ajoutant : « Merci d’avoir mis fin à ce cauchemar ».
“Je vous exhorte à lancer une initiative mondiale qui empêchera les prises d’otages”, a-t-il déclaré à propos du président Biden qui doit s’adresser aux dirigeants de l’Assemblée générale de l’ONU cette semaine, à New York.
---« Si le monde libre accepte de prendre des mesures draconiennes contre ceux qui utilisent la vie humaine comme monnaie d’échange, alors le régime iranien et ses semblables seront contraints de faire des choix différents », a-t-il soutenu.
- Écoutez l’expert en politique internationale Loïc Tassé dans l’émission de Benoit Dutrizac via Radio QUB :
“Malheureusement, d’ici là, davantage d’Américains et de personnes d’autres pays risquent de devenir victimes d’États ravisseurs, une horreur, et je vous remercie, que ma famille et moi essayons de mettre derrière nous”, a-t-il déclaré. » a encore ajouté M. Namazi.
Le président américain Joe Biden a promis lundi de “continuer à sanctionner l’Iran pour ses actions provocatrices dans la région” après l’annonce d’un échange de prisonniers entre Téhéran et Washington, qui le place dans une position politique délicate.
“Réunir les Américains illégalement détenus à l’étranger avec leurs familles est une priorité de mon gouvernement depuis le premier jour”, a écrit Joe Biden, qui a déclaré avoir rapatrié au total “des dizaines de compatriotes”.
- Écoutez l’analyse de Luc Lavoie au micro de Yasmine Abdelfadel via Radio QUB :
L’un des cas les plus récents et les plus marquants est celui du basketteur Brittney Griner, anciennement détenu en Russie et libéré en décembre 2022 dans le cadre d’un échange avec le marchand d’armes russe Viktor Bout.
