séduire les nationalistes, le pari risqué de Kemal Kiliçdaroglu – .

séduire les nationalistes, le pari risqué de Kemal Kiliçdaroglu – .
séduire les nationalistes, le pari risqué de Kemal Kiliçdaroglu – .
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Avec notre correspondant à Istanbul, Anne Andlauer

Avant le premier tour, l’opposition estimant que le soutien des électeurs du parti pro-kurde HDP était l’une des clés de la victoire de Kemal Kiliçdaroglu, le HDP a donc appelé à voter pour lui. Et l’opposant a en effet réalisé des scores records dans les régions à majorité kurde du sud-est, mais cela n’a pas suffi.

Alors, pour ce second tour, il cherche à rattraper Recep Tayyip Erdoğan en lançant des appels du pied aux nationalistes turcs. Notamment aux 5,2% d’électeurs qui ont donné leur vote à Sinan Ogan, le troisième candidat.

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Séduire les nationalistes et perdre les Kurdes ?

Sinan Ogan a appelé à voter pour Recep Tayyip Erdogan, mais le Parti de la victoire (ZP), qui avait porté sa candidature, soutient désormais Kemal Kiliçdaroglu. Or, pour obtenir ce soutien, Kemal Kiliçdaroglu a dû signer un accord qui approuve – avec tout de même des nuances importantes – une politique du pouvoir actuel qui consiste à remplacer par des administrateurs les maires accusés de liens avec le terrorisme. Et cela concerne aujourd’hui presque tous les maires HDP.

Même si le parti pro-kurde a renouvelé jeudi 25 mai son soutien à Kemal Kiliçdaroglu, la question est donc de savoir dans quelle mesure ces électeurs le suivront et surtout dans quelles proportions ils iront aux urnes dimanche, compte tenu de la faible chances de victoire. Kemal Kiliçdaroglu, qui avait plus de 2,5 millions de voix derrière Tayyip Erdogan au premier tour, ne peut pas se permettre de perdre des électeurs.

A lire aussi : Présidentielle en Turquie : à quelques jours du second tour, Kiliçdaroglu se mobilise coûte que coûte

 
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