Après huit jours, le centre le plus inondé d’Émilie-Romagne est toujours submergé. Des carcasses d’animaux, du carburant et du fumier flottent autour des maisons. Avec LéNA, découvrez le meilleur du journalisme européen.
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Publié le 26/05/2023 à 10:05
Temps de lecture : 2 min
DDans un liquide vert, marron, noir et parfois jaune électrique, chaussures, poulets morts, boîtes de conserve, détritus, plantes arrachées et tout ce qui peut décoller dans un village de 10 000 habitants submergé pendant huit jours navigue. En surface émergent des nappes de carburant, des eaux usées des égouts qui ont explosé, des pneus arrachés aux voitures emportés par le déluge. Des montagnes de fumier, provenant des écuries, se dissolvent dans la boue qui recouvre ce qui était autrefois des routes. Des nuages de vapeur, déjà remplis de moustiques, s’élèvent de ce liquide matraqué par le soleil. Une humidité chaude sentant le poisson, l’essence, les engrais chimiques, les algues et les excréments en décomposition remplit l’atmosphère.
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