La Cour pénale internationale (CPI) de La Haye a émis un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine pour le crime de guerre de “déportation illégale” d’enfants ukrainiens depuis le début de l’invasion russe.
La CPI a également émis un mandat d’arrêt contre Maria Lvova-Belova, commissaire présidentielle russe aux droits de l’enfant, pour des accusations similaires.
La Russie n’est pas membre de la CPI et les experts disent qu’il est peu probable qu’elle remette des suspects. Le tribunal n’a pas précisé comment il prévoyait l’exécution des mandats d’arrêt.
S’adressant à des journalistes à la Maison Blanche, le président américain a déclaré que le mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale contre Vladimir Poutine pour crimes de guerre était “justifié”. Joe Biden a rappelé dans le même temps que l’institution (CPI) n’était pas reconnue par les Etats-Unis, mais a estimé que sa décision envoyait néanmoins “un signal très fort”.
De son côté, le ministre allemand de la Justice, Marco Buschmann, a déclaré samedi que Berlin arrêterait Vladimir Poutine s’il mettait les pieds en Allemagne.
De son côté, la cheffe de la diplomatie française estime que l’émission vendredi par la Cour pénale internationale d’un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine pour crimes de guerre en Ukraine est une “décision extrêmement importante et signifie que tout responsable de crime de guerre ou de crimes contre l’humanité sera tenue responsable, quel que soit son statut ou son rang ».