La Corée du Nord tire un nouveau missile balistique en mer du Japon – .

La Corée du Nord tire un nouveau missile balistique en mer du Japon – .
La Corée du Nord tire un nouveau missile balistique en mer du Japon – .
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La Corée du Nord a tiré dimanche 19 mars un missile balistique à courte portée, selon l’armée sud-coréenne. Il s’agit de sa quatrième démonstration de force en une semaine alors que Séoul et Washington mènent leurs plus grands exercices militaires conjoints en cinq ans.

L’état-major de l’armée sud-coréenne a assuré avoir détecté à 11h05 (03h05 à Paris) un missile balistique à courte portée tiré depuis les environs de la zone de Tongchang-ri, dans la province de Pyongan du Nord (au nord-ouest du pays) vers la mer du Japon. “Notre armée est entièrement prête, en étroite coopération avec les États-Unis”il ajouta.

Les services de renseignement américains et sud-coréens analysent le projectile, qui a parcouru 800 kilomètres, ont déclaré les chefs d’état-major interarmées (JCS) dans un communiqué, qualifiant le lancement de “provocation grave” en violation des sanctions des Nations Unies.

Tokyo a également confirmé le tournage tout en le condamnant “avec véhémence” par l’intermédiaire de son ambassade à Pékin, a déclaré aux journalistes le vice-ministre de la Défense, Toshiro Ino.

Pyongyang a tiré jeudi son missile balistique intercontinental (ICBM) Hwasong-17, le plus puissant de son arsenal, en présence du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un et de sa fille Ju-ae, et juste avant une visite au Japon du sud-coréen Président Yoon Seok-youl. En froid depuis des années en raison d’un différend historique, les deux voisins ont repris la langue au plus haut niveau et ont décidé de présenter un front uni face à la Corée du Nord.

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Menace croissante

Ce deuxième test ICBM réalisé par Pyongyang cette année a été présenté par la Corée du Nord comme une réponse à des exercices militaires “frénétique” de Corée du Sud et des États-Unis. Séoul mène depuis lundi ses plus importantes manœuvres militaires en cinq ans avec Washington, censées renforcer leur coopération face à la menace croissante du Nord. Baptisés “Freedom Shield”, ils doivent durer jusqu’au 23 mars.

Ces exercices exaspèrent Pyongyang, qui les perçoit comme les répétitions d’une invasion de son territoire et promet régulièrement une riposte “accablant”. Ils “proche d’une ligne rouge impardonnable”l’agence officielle nord-coréenne KCNA en a parlé samedi.

Ce tir est lui-même intervenu après le lancement mardi de deux missiles balistiques à courte portée et celui, le 12 mars, de deux missiles de croisière stratégiques depuis un sous-marin. Des experts avaient averti qu’il était probable que la Corée du Nord utiliserait ces manœuvres comme prétexte pour tirer davantage de missiles et peut-être même procéder à un essai nucléaire, qui serait le septième de son histoire, le premier depuis 2017.

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En 2022, la Corée du Nord a déclaré “irréversible” son statut de puissance nucléaire et Kim Jong-un a appelé à augmenter “exponentiel” l’arsenal militaire du pays, y compris les armes nucléaires tactiques. Plus tôt ce mois-ci, le chef a ordonné à l’armée d’intensifier ses propres manœuvres pour une “vraie guerre”.

Le Monde avec AFP

 
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