Faites le plein de vitamines A, C et D ou de zinc pour renforcer votre système immunitaire. (Crédit photo : Getty Images)
Fruits de mer, agrumes, brocolis ou encore pamplemousse rose : quels aliments consommer régulièrement en hiver pour mieux résister aux maladies ?
Des agrumes pour faire le plein de vitamine C
Indispensable durant la période hivernale, la vitamine C améliore l’immunité. Elle nous permet de produire davantage de globules blancs, ces cellules chargées de combattre les virus et bactéries infectant notre organisme. La vitamine C participe également à la production de collagène, une protéine importante car elle donne plus de robustesse à la peau, nous défendant contre les agents pathogènes externes. Pour en profiter, privilégiez les pamplemousses et les oranges côté fruits ou les poivrons rouges et brocolis côté légumes. Préférez également manger ces aliments crus plutôt que cuits pour conserver les bienfaits de la vitamine C. Cette dernière est sensible à la chaleur.
Poisson gras riche en vitamine D
La période des fêtes est la période idéale pour faire le plein de vitamine D. Le saumon, la truite et le maquereau en regorgent et elle joue un rôle non négligeable dans le renforcement de notre système immunitaire. La vitamine D a une action anti-inflammatoire utile pour lutter contre les infections. Il joue également un rôle clé dans l’activation des cellules immunitaires comme les lymphocytes luttant contre les infections virales et bactériennes. Enfin, tout comme la vitamine C, elle contribue à renforcer les premières barrières physiques aux infections, les muqueuses de la peau, mais aussi les muqueuses intestinales et les cellules épithéliales des voies respiratoires. Outre les poissons gras, la vitamine D se trouve dans les champignons, le jaune d’œuf et les produits laitiers. L’idéal est aussi de s’exposer au soleil pour mieux synthétiser la vitamine.
Bœuf et poulet pour gagner en vitamine A
Autre vitamine essentielle pour renforcer vos défenses immunitaires : la vitamine A. Elle joue également un rôle clé dans le renforcement des muqueuses présentes au niveau des voies respiratoires, digestives et urinaires. La vitamine A contribue également à la production de globules blancs dans l’organisme et possède des propriétés anti-inflammatoires. Pour en trouver, le mieux est de se tourner vers les viandes comme le poulet ou le bœuf, ou encore les produits laitiers, les œufs et le brocoli.
Fruits de mer chargés en zinc
-Lors des repas de fêtes, laissez-vous tenter par les huîtres, bulots et autres fruits de mer. Ces aliments sont riches en zinc, élément vital au bon fonctionnement du système immunitaire. Non seulement c’est un antioxydant protecteur des cellules, mais il aide également à produire des lymphocytes T, à activer les cellules du système immunitaire, à renforcer nos muqueuses et à fournir des réponses anti-inflammatoires en cas d’infection. Outre les fruits de mer, il est possible de trouver du zinc dans les noix, les viandes rouges, les légumineuses ou encore les produits laitiers.
Beaucoup de probiotiques dans les yaourts
Enfin, pour améliorer votre système immunitaire, vous pouvez consommer des probiotiques naturellement présents dans le yaourt ou le kéfir. Ces micro-organismes participent à l’équilibre de notre flore intestinale. Ils colonisent naturellement notre système digestif et empêchent la prolifération de bactéries pathogènes au sein de certains de nos organismes, comme l’intestin. De plus, les probiotiques peuvent stimuler la production de cytokines, une protéine impliquée dans la communication avec les cellules immunitaires. Pour le trouver, vous pouvez manger des aliments fermentés comme le yaourt ou le kéfir, mais on le retrouve également dans la choucroute, le miso ou le kimchi.
Vers une interdiction des médicaments dits anti-rhume
Actifed, Dolirhume, Humex, Nurofen Rhume ou encore Rhinadvil. Depuis le 9 décembre 2024, ces médicaments ne sont plus disponibles en vente libre en pharmacie. Suite à une recommandation de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), ces médicaments dits anti-rhume doivent être prescrits par un médecin. L’ANSM espère ainsi limiter les risques d’effets secondaires graves qui pourraient toucher certains patients en contact avec des médicaments, comme l’infarctus du myocarde ou encore les accidents vasculaires cérébraux. Des maladies auxquelles s’ajoutent de nouveaux risques neurologiques confirmés par l’Agence européenne des médicaments (EMA).
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