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Le Parti libéral du Canada dévoile les critères de sa course à la direction

OTTAWA — Les libéraux fédéraux choisiront leur nouveau chef le 9 mars, a annoncé le parti jeudi soir, donnant aux candidats potentiels seulement deux semaines pour décider s’ils se présenteront ou non, tandis que ceux qui souhaitent se joindre au parti pourront voter pour le futur chef qui aura moins de trois semaines. semaines pour le faire.

Le Conseil national d’administration du parti s’est réuni jeudi soir pour décider des règles de la course pour trouver celui qui succédera au premier ministre Justin Trudeau, qui a annoncé lundi qu’il démissionnerait dès qu’un nouveau chef serait choisi.

Les candidats ont jusqu’au 23 janvier pour déclarer leur candidature et devront payer des frais d’inscription de 350 000 $ pour participer à la course.

Les libéraux n’ont pas précisé jeudi comment les gens voteraient, mais ils ont resserré les règles concernant l’éligibilité à voter dans la course après que des inquiétudes ont été exprimées selon lesquelles toute personne de plus de 14 ans ayant une adresse au Canada pourrait potentiellement voter.

Pour participer à ce processus de sélection, vous devez être inscrit comme membre libéral avant le 27 janvier, être âgé d’au moins 14 ans et être citoyen canadien, résident permanent ou avoir le statut en vertu de la Loi sur les Indiens.

L’ancien député montréalais Frank Baylis et le député ontarien Chandra Arya sont les deux seuls candidats à avoir officiellement confirmé leur intention de participer à la course. M. Baylis, qui a été député de Pierrefonds—Dollard de 2015 à 2019, a confirmé ses intentions quelques heures après l’annonce de M. Trudeau, tandis que M. Arya a fait de même jeudi matin.

L’ancienne première ministre de la Colombie-Britannique, Christy Clark, et l’ancien gouverneur de la Banque du Canada, Mark Carney, envisagent tous deux de se joindre à la course.

Plusieurs ministres sont également à l’étude, dont François-Philippe Champagne, Mélanie Joly, Karina Gould, Steven MacKinnon et Jonathan Wilkinson. L’ancienne ministre des Finances, Chrystia Freeland, envisage également de se lancer dans la course.

Mme Freeland a quitté le Cabinet le 16 décembre, quelques heures seulement avant la présentation de l’énoncé économique de l’automne. Son départ a déclenché une tempête parmi les membres du caucus libéral qui faisaient déjà pression pour que M. Trudeau démissionne.

Fin décembre, une majorité de son caucus soutenait publiquement son départ.

De son côté, le nouveau ministre des Finances, Dominic LeBlanc, a annoncé mercredi qu’il ne se présenterait pas à la direction du parti, car il veut se concentrer sur la lutte contre les tarifs douaniers qui sont attendus lors de l’entrée en fonction de Donald Trump le 20 janvier.

Élections imminentes

Les libéraux ont peu de temps pour organiser leur course à la direction. Le Parlement est prorogé jusqu’au 24 mars, mais tous les partis d’opposition promettent de voter contre le gouvernement à la première occasion.

Le nouveau chef libéral n’aura potentiellement qu’un peu plus de deux semaines au pouvoir avant que le pays ne soit plongé dans les élections.

Jeudi, le chef conservateur Pierre Poilievre a tenu une conférence de presse à Ottawa et a tenté de présenter tous les candidats potentiels à la direction du Parti libéral comme des clones du premier ministre sortant, affirmant qu’ils soutenaient tous les politiques libérales phares, comme la tarification du carbone.

Il fait pression pour que la tarification du carbone devienne une question électorale.

 
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