“Cette fois, on passe au plan blanc.» A l’hôpital du Pays Salonais, la décision a été prise mardi soir d’activer ce dispositif d’urgence pour organiser la prise en charge des patients en situation de crise. Déjà sous tension aux alentours de Noël, l’établissement qui enregistre en moyenne 120 admissions aux urgences par jour, est passé à 143 depuis début 2025. La cause ? L’épidémie de grippe saisonnière dont le pic n’est attendu que dans 10 jours au niveau national. opérations non urgentes, rappel du personnel hors service, ajout de lits et port obligatoire du masque sont les mesures déployées pour «attends jusque-là« .
Les hôpitaux du Vaucluse ont également décidé de déployer ce « plan blanc » qui toucherait plus d’une vingtaine d’établissements hospitaliers en France. “On a le sentiment que c’est plus fort que d’habitude», a commenté auprès de l’Agence France Presse Agnès Ricard-Hibon, porte-parole du syndicat Samu-Urgences de France (SUDF), qui appelle à «anticiper« ces »crises hivernales prévisibles. Un certain nombre de lits doivent être réservés dans les services pour les activités d’urgence« .
Dans son bulletin de ce mercredi, Santé publique France atteste d’un «l’activité continue d’augmenter en ville et à l’hôpital« pour les infections respiratoires aiguës et une augmentation continue de l’activité grippale en France »avec un niveau d’intensité exceptionnellement élevé à l’hôpital« .
-En alerte de Marseille aux Alpes
A Marseille, on se prépare à une hausse d’activité, déjà soutenue : à l’hôpital Nord, 200 personnes se présentent chaque jour aux urgences adultes, contre 150 en moyenne annuelle. A La Timone, c’est 280 contre 250 habituellement. Depuis Noël, le nombre d’appels quotidiens au Samu 13 est passé à 3 000 contre 2 500 normalement à cette période. « ÔC’est la période la plus chargée de l’année», exposé il y a quelques jours dans Provence la chef des urgences de la Timone, Céline Méguerditchian.
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