Selon un rapport récent, la consommation de tabac, de cigarettes électroniques, d’alcool et de drogues illicites chez les adolescents aux États-Unis est en baisse significative. Cependant, les données indiquent une augmentation de la consommation de sachets de nicotine. Les auteurs du rapport soulignent la nécessité d’une vigilance accrue à l’égard de ces nouvelles consommations.
Le rapport Monitoring the Future (MTF) est une enquête nationale menée chaque année visant à suivre les tendances en matière de consommation de substances chez les adolescents et les jeunes adultes aux États-Unis. L’étude a été réalisée auprès d’un échantillon représentatif au niveau national de 24 000 adolescents inscrits en quatrième, deuxième et dernière années d’enseignement.[1].
Une tendance globale à la baisse, malgré la période COVID
En 2024, la proportion d’adolescents n’ayant pas consommé de tabac et de produits nicotinés, d’alcool, de cannabis ou d’autres substances psychoactives au cours des trente jours précédant l’enquête a atteint un niveau historique. Ainsi, 90 % des élèves de CM2 ont indiqué n’avoir consommé aucun de ces produits au cours du dernier mois, soit une baisse de trois points par rapport à 2017. Parmi les élèves de CE2, 80 % déclarent désormais n’avoir consommé aucun de ces produits cités ci-dessus. produits alimentaires, contre 69 % en 2017. Enfin, les élèves de terminale enregistrent la plus forte baisse de consommation : en 2017, 47 % d’entre eux déclarent avoir consommé au moins un de ces produits au cours des trente derniers jours. Depuis, cette proportion a diminué de 14 points, pour s’établir à 33 % en 2024. Le rapport affirme que ces tendances mettent en évidence une baisse durable de la consommation de substances psychoactives, malgré la pandémie de COVID-19, qui se traduit par une situation précaire. santé mentale des plus jeunes, sans pour autant entraîner une augmentation de la prévalence.
La consommation de tabac et de cigarette électronique en baisse chez les adolescents
Bien que le rapport ne donne pas de données précises sur ce point, les auteurs indiquent que la proportion d’adolescents n’ayant pas consommé de cigarettes au cours des trente jours précédant l’enquête est en diminution pour 2024, toutes classes confondues, même si la baisse est plus significative chez les quatrièmes. et les élèves de deuxième année. Le rapport souligne également que la prévalence du tabagisme chez les adolescents n’a jamais été aussi faible qu’aujourd’hui.
Selon le rapport, la prévalence de la consommation de cigarillos a fortement diminué parmi les étudiants de dernière année, passant de 7,8% à 3,1% entre 2020 et 2024. Une tendance similaire est observée pour la consommation de narguilé, passant de 5,6% à 2% dans le même intervalle de temps. . La consommation de ces deux produits n’a pas été évaluée pour les élèves de quatrième et deuxième année.
Par ailleurs, alors que l’industrie de la nicotine estime que le développement des cigarettes électroniques est le principal élément expliquant la baisse de la consommation de tabac, le rapport montre que la consommation de ces produits est également en forte baisse. Ainsi, la prévalence de la consommation de cigarette électronique chez les élèves de quatrième année est passée de 16,6% à 9,6% entre 2020 et 2024, celle des élèves de deuxième année a diminué de moitié, passant de 30,7% à 15,4%, et celle des élèves de terminale est passée de 34,5% à 21%. A l’inverse, les sachets de nicotine semblent gagner en popularité auprès des adolescents, puisque 6 % des élèves de terminale déclarent en avoir consommé au cours des douze derniers mois, contre 3 % en 2023.
L’alcool et les drogues en forte baisse en seulement quatre ans
Le rapport observe également une baisse globale de la consommation d’alcool chez les adolescents. En effet, 12,9 % des élèves de quatrième année déclarent en avoir consommé au cours des douze derniers mois, contre 20,5 % en 2020. La proportion de ces adolescents indiquant avoir vécu un épisode d’intoxication au cours de l’année écoulée a augmenté. diminué de moitié au cours de cette même période, passant de 7,5% à 3,6%. Pour les étudiants de deuxième année, la prévalence de l’alcool est passée de 40,7 % à 26,1 % entre 2020 et 2024, tandis que 11,1 % d’entre eux ont déclaré un épisode d’ivresse au cours de l’année écoulée (contre 23,1 % en 2020). La même tendance est enfin observée chez les étudiants de terminale, dont 41,7% indiquent avoir consommé de l’alcool au cours de l’année (contre 55,3% en 2020) et 25,5% déclarent un épisode d’intoxication (contre 36,9%).
-Enfin, le rapport note une baisse significative de la consommation de drogues illicites chez les adolescents. Ainsi, 9% des adolescents de quatrième année ont déclaré avoir consommé au moins une drogue illicite au cours de l’année, contre 15,6% en 2020. Pour les étudiants de deuxième année, cette proportion est passée de 30,4% à 16,9% entre 2020 et 2024. Pour les étudiants de dernière année, la prévalence a diminué de douze points, passant de 38,6% à 26,2%.
©Génération sans tabac
FT
[1] Monitoring the Future, Résultats de l’enquête nationale sur la consommation de drogues, 1975-2024 : aperçu et principales conclusions pour les élèves du secondaire, 2024, (consulté le 06/01/2025)
Comité national contre le tabagisme |
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