Une personne a été diagnostiquée comme porteuse du sous-variant clade 1b du virus mpox en France. Il s’agit d’une première sur le territoire français, alors que la grande majorité des cas se situent sur le continent africain.
Une première. Une personne a été diagnostiquée en France comme porteuse du sous-variant clade 1b du virus mpox, considéré comme plus contagieux et plus dangereux, ce qui est sans précédent, ont annoncé ce lundi 6 janvier les autorités sanitaires, confirmant une information de Ouest-France.
La Mpox est une maladie virale qui se transmet des animaux aux humains, mais qui se transmet également par contact physique étroit avec une personne infectée par le virus. En 2022, l’épidémie mondiale, portée par le clade 2, s’était étendue à une centaine de pays où la maladie n’était pas endémique.
Royaume-Uni, Allemagne…
Actuellement, le variant clade 1b connaît une résurgence en République démocratique du Congo depuis septembre 2023. Mais d’autres cas ont été identifiés hors du continent. D’abord en Suède le 15 août, puis en Allemagne le 22 octobre, mais aussi au Royaume-Uni le 30 octobre. Il s’agissait de cas importés, d’infections ayant eu lieu en dehors du territoire national.
Ce sous-variant est considéré à ce stade comme plus contagieux et avec un taux de mortalité plus élevé. Il semble provoquer des éruptions cutanées sur tout le corps, alors que les souches précédentes étaient caractérisées par des éruptions cutanées et des lésions localisées sur la bouche, le visage ou les organes génitaux.
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Face à cette épidémie, les autorités sanitaires françaises avaient actualisé leurs recommandations vaccinales ; recommander une dose de rappel aux personnes ciblées (hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, professionnel(le)s du sexe, personnes trans ayant plusieurs partenaires), ayant déjà été vaccinées lors de la première épidémie.
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