Il s’agit d’une nouvelle pièce ajoutée au puzzle des dysfonctionnements cellulaires et moléculaires qui caractérisent la maladie d’Alzheimer. Elle a été trouvée dans une sous-population de cellules peu connues, les « cellules microgliales ». De petite taille, ces cellules immunitaires sont capables de se déplacer dans le cerveau et de changer de forme très rapidement. Dans des conditions normales, ils sont très ramifiés : ils surveillent en permanence le tissu cérébral en projetant et en rétractant leurs extensions. Dès qu’ils détectent un intrus (microbe par exemple) ou une anomalie, ils s’activent, grossissent et s’arrondissent, pour ingérer et neutraliser l’envahisseur..
Or, il arrive que ce système se retourne contre le cerveau. Selon une étude publiée le 23 décembre dans la prestigieuse revue Neuronecertaines cellules microgliales aggravent en effet la neurodégénérescence dans la maladie d’Alzheimer. Près de 60 millions de personnes dans le monde, dont 1,2 million en France, sont touchées par cette pathologie qui se traduit par une détérioration progressive des fonctions cognitives.
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Santé
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