L’épidémie de coqueluche, qui s’étend en France depuis début 2024, semble arriver à la fin de son cycle. Les indicateurs sont en baisse depuis septembre en Nouvelle-Aquitaine, mais attention : il faudra maintenir la vigilance pour éviter une reprise au printemps prochain.
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Bientôt la fin de l’épidémie de coqueluche en France ? C’est ce que semblent confirmer les indicateurs, en baisse depuis septembre. Les professionnels de santé appellent toujours à une vigilance continue.
Les taux de trafic restent supérieurs à ceux observés les années précédentes. Un relâchement des gestes barrières pourrait conduire à une reprise épidémique au printemps 2025, saison où cette maladie respiratoire est la plus répandue.
La maladie réapparaît selon des cycles épidémiques tous les trois à cinq ans. Le dernier cycle de coqueluche remonte à la période 2017-2018. Un rebond était attendu en 2021-2022, mais les mesures sanitaires imposées lors de la pandémie de Covid-19 ont permis de réduire la transmission. Le cycle actuel, qui a débuté au premier trimestre 2024, a été particulièrement virulent dans le pays. Selon l’Institut Pasteur, ce serait « le plus important depuis au moins 25 ans ».
En Nouvelle-Aquitaine, plus de 1 500 interventions pour suspicion de coqueluche ont été recensées par SOS Médecins et urgences, entre le 1er janvier et le 30 novembre 2024, avec une recrudescence en mai et un pic atteint en août. Il n’y a eu que 22 actes en 2023, selon Santé Publique France.
Très contagieuse, l’infection bactérienne de la coqueluche se transmet par voie aérienne et notamment par contact avec une personne malade qui tousse. Une personne atteinte en contaminerait en moyenne 15 à 17 autres. La contagiosité est également plus élevée au cours de la première semaine de toux.
La transmission se produit principalement au sein des familles ou des communautés.
“Les nourrissons de moins de six mois sont les plus touchés par les formes graves, les hospitalisations, mais aussi les décès”indique Santé Publique France. L’agence gouvernementale fait état de sept décès, dont trois chez des jeunes enfants, depuis début 2024 en Nouvelle-Aquitaine, contre 42 décès pour l’ensemble du pays.
Généralement, l’infection commence par une légère rhinite ou une toux qui s’aggrave au fil des jours. Plus fragiles, les nourrissons peuvent souffrir d’apnée, avoir un rythme cardiaque lent ou encore une coloration bleutée anormale de la peau. Le port du masque est recommandé dès les premiers symptômes.
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