L’histoire de Maguelone Aribaud est unique en son genre. Atteinte d’un cancer de la langue, elle a été opérée et placer un morceau de son avant-bras pour remplacer ce qui lui servait de langue. “Je trouve que c’est une belle histoire, elle se termine très bien”, dit-elle dans “Focus Dimanche”, sur RTL.
Cependant, Maguelone Aribaud met du - à obtenir le bon diagnostic. “C’est lors d’un rendez-vous chez mon dentiste pour un détartrage qu’il a regardé cette langue et m’a dit : “Mais ce ne sont pas du tout des aphtes que tu as”, poursuit-elle. Elle comprend alors que le traitement qu’elle suit depuis plusieurs mois ne sert à rien.
Très vite, celle qui a publié « Langue étrangère », un ouvrage sur son histoire, est prise en charge et rencontre le professeur Agnès Dupret Bories. Cette dernière est habituée aux prouesses technologiques : c’est déjà elle qui avait recréé le nez d’un patient en le modélisant en trois dimensions. «Je n’en doutais pas du tout», assure Maguelone Aribaud.
“C’est juste énorme”
« Je me suis dit que c’était génial, que la science me permettra de bénéficier de ces technologies qui sont très simples : on prend une partie de mon corps et on la pose sur une autre partie de mon corps”, explique-t-elle simplement. « C’est tout simplement énorme, incroyable. Nous ne pouvons même pas imaginer qu’une langue puisse à nouveau fonctionner avec un bout de bras.»
Aujourd’hui, Maguelone Aribaud parle très bien, mais a dû s’habituer à sa nouvelle langue. “Il y a certaines choses qu’elle n’aime pas : l’acidité des produits laitiers, de certains fruits, du café”, énumère-t-elle.
Elle refuse cependant de se priver de certains aliments, comme les kiwis ou le pamplemousse. « Alors je [sa langue] explique que ça va piquer, je lui parle tout le -», révèle-t-elle. Pour Maguelone Aribaud, c’est sa façon de l’intégrer à sa nouvelle vie et de la remercier, conclut-elle.
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