la maladie décimante au Kwango est due à un paludisme grave, lié à une détresse respiratoire, selon le ministère de la Santé

Le ministre de la Santé publique, de l’Hygiène et de la Protection sociale a révélé l’origine exacte de la maladie inconnue qui sévit dans la zone de santé de Panzi, dans la province du Kwango. Lors d’une présentation de l’état d’avancement de ladite maladie et de la situation épidémiologique du Mpox, Roger Kamba a révélé que les analyses effectuées par les experts sanitaires dépêchés sur place suggèrent un syndrome palustre grave prenant la forme d’une détresse respiratoire. affaibli par la malnutrition.

A ce jour, 592 cas ont été enregistrés, avec un taux de létalité de 6,2%. Selon le dernier rapport du Centre des Opérations d’Urgence de Santé Publique (COUSP), cette épidémie, signalée pour la première fois le 24 octobre 2024, touche actuellement 7 des 30 zones de santé de Panzi, dont Makita Panzi, Tsakala Panzi, Kambandambi, Kasanji, Kiama. , Kanzangi et Mwiningulu.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait également déployé ses experts pour aider les autorités sanitaires de la RDC à identifier cette maladie non diagnostiquée signalée à Panzi, dans le Kwango.

Les experts de l’OMS avaient rejoint l’équipe nationale d’intervention rapide dans cette région rurale située à plus de 700 km de Kinshasa, où l’accès est difficile et le réseau de communication limité. L’équipe, composée d’épidémiologistes, de cliniciens et de techniciens de laboratoire, a également apporté des kits de diagnostic, des médicaments essentiels et des outils de prélèvement d’échantillons pour accélérer l’analyse des causes. Les symptômes signalés comprennent des maux de tête, de la fièvre, de la toux, des difficultés respiratoires et de l’anémie.

Grace GUKA