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Des résidus de pesticides dangereux dans les fruits et légumes en , selon une ONG

137 substances actives (cancérogène, perturbateur endocrinien, éternel polluant) ont été retrouvées dans une grande majorité de fruits et légumes non bio. 56% des fruits non bio et 23% des légumes non bio présentaient au moins un résidu de pesticide classé cancérigène ou mutagène ou reprotoxique.

Une majorité des fruits non bio vendus en contenaient au moins un résidu de pesticide détecté en 2022 associé à une classe de danger pour la santé humaine (cancérogène, perturbateur endocrinien…), selon une analyse de l’ONG Générations futures publiée mardi le la base de données officielle.

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Au total, 62% des fruits et légumes non biologiques analysés contenaient au moins un résidu de pesticide détecté (80% des fruits, 48% des légumes), selon 1.996 échantillons de 35 aliments issus des dernières données du plan national de surveillance alimentaire ( Direction Générale de la Concurrence DGCCRF et Direction Générale des Douanes DGCCI). Quelque 137 substances actives différentes ont été trouvées.

90% des cerises analysées contenaient au moins un résidu de pesticide CMR

Notamment, 56 % des fruits non bio et 23 % des légumes non bio présentaient au moins un résidu de pesticide classé cancérigène ou mutagène ou reprotoxique (CMR), selon ce rapport. “En aucun cas (le rapport) ne prétend évaluer le risque posé par ces résidus”, ce qui nécessiterait de connaître le degré d’exposition, les volumes etc., souligne l’ONG.

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Or, elle “montre clairement la présence très fréquente de résidus de pesticides aux propriétés dangereuses inquiétantes dans de nombreux échantillons”, souligne l’ONG. Et « nous pensons qu’il est judicieux d’essayer de réduire sa présence dans notre alimentation », résume l’organisation. Notamment, 90 % des cerises analysées contenaient au moins un résidu de pesticide CMR, 88 % de citrons verts, 84 % de clémentines/mandarines, 74 % de fraises, 79 % de raisins.

L’analyse prend en compte les substances CMR avérées, présumées ou suspectées par la Classification européenne des substances chimiques (CLP), les classifications de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC). ) de l’OMS.

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Par ailleurs, 67 % des fruits contenaient au moins un résidu de pesticide perturbateur endocrinien (PE), et 32 ​​% des légumes. Le rapport considère comme PE les substances classées comme telles par l’EFSA, par une étude d’impact réalisée en 2016 par la Commission européenne, à laquelle s’ajoutent cinq autres pointées du doigt par le réseau d’ONG spécialisées PAN Europe.

Enfin, 34 % des fruits et 21 % des légumes testés contenaient au moins un résidu de pesticide PFAS, polluants dits « éternels » car peu dégradables dans l’environnement.

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L’analyse porte sur les résidus « détectés » et pas seulement ceux qui pourraient être « quantifiés », car certains peuvent présenter des effets délétères sans seuil (perturbateurs endocriniens notamment), explique Générations futures. L’ONG fait référence aux recommandations émises par le Haut Conseil de la Santé Publique, qui suggérait dans un avis de février 2017 de « privilégier les fruits et légumes cultivés selon des modes de production réduisant l’exposition aux pesticides (selon un principe de précaution) ».

 
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