Samedi, le centre de santé multidisciplinaire (MSP) de Montchanin a organisé une vaccination matinale contre la coqueluche. Une maladie bactérienne respiratoire en hausse et très contagieuse. Cette maladie se transmet par voie aérienne, par contact avec une personne infectée, notamment par la toux, et se propage principalement au sein des familles ou des communautés. Elle peut entraîner des complications graves, notamment pulmonaires et neurologiques, en particulier chez les nourrissons de moins de six mois qui ne sont pas encore protégés par la vaccination.
Coqueluche et autres rappels
« Le MSP a communiqué sur les réseaux sociaux, des affichages publics grâce au soutien de la mairie et distribué des tracts. Une quinzaine de personnes inscrites, malades de MST et étrangers. On peut aussi faire d’autres rappels vaccinaux », précise le docteur Carine Travers.
Un vaccin pour chaque grossesse
La stratégie de vaccination contre la coqueluche repose sur la vaccination obligatoire depuis 2018 des enfants âgés de 2 mois et plus, suivie de vaccinations de rappel. Pour les adolescents, la vaccination est recommandée entre 11 et 13 ans, et pour les adultes entre 25, 45, 65 ans. Après 65 ans, le vaccin doit être administré tous les 10 ans. Il est également fortement recommandé aux femmes enceintes de se faire vacciner à chaque grossesse, en priorisant la période du 5ème au 8ème mois de grossesse, afin de protéger le nourrisson jusqu’à l’âge de six mois. Une publication sur le site du ministère de la Santé datant de juin fait état de 17 décès depuis début 2024, dont 12 concernent des nourrissons âgés de 1 à 2 mois, qui n’étaient pas encore protégés par la vaccination.
Montchanin
Dommage qu’on n’en parle pas à l’école
Amine, 11 ans, et Abdelghrani Benyoussef, Torcy
« C’est notre médecin de famille, le docteur Travers, qui nous a prévenus ce matin de la vaccination. Avec ma femme et mes quatre autres enfants, nous sommes au courant. Seul Amine avait besoin de son rappel pour ses 11 ans. C’est très important de se faire vacciner, mon fils n’en a pas entendu parler à l’école, c’est dommage. Nous vivons dans un pays où il est facile de se faire vacciner, nous avons tout à portée de main. Je sais que certaines populations en rêvent. »
Santé
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