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an afternoon of mobilization at the Résidence Habitat Jeunes Émile Claparède, in Béziers

Médecins et infirmiers étaient au chevet des personnes hors parcours de soins ce mercredi 27 novembre. Une action de santé publique au profit des usagers mais aussi de la population.

“Bonjour, j’appelle pour avoir un interprète pour une patiente albanaise, pour lui expliquer le déroulement de l’examen qu’elle va subir…” Comme Adeline Sagnat, infirmière coordonnatrice du Clat 34 (Centre départemental antituberculeux), plusieurs professionnels de santé, engagés et accueillants, étaient réunis ce mercredi 27 novembre à la Résidence Habitat Jeunes Émile-Claparède, afin d’offrir une prévention anonyme et gratuite. et des actions de dépistage de la tuberculose, du VIH, des infections sexuellement transmissibles et de l’hépatite.

« L’objectif est de permettre aux populations dites précaires ou à risque, parfois d’origine étrangère, d’accéder à un réseau de soins.indique le Dr Brel, du CeGIDD (Centre Gratuit d’Information, de Dépistage et de Diagnostic des Infections à Virus de l’Immunodéficience Humaine, des Hépatites Virales et des Infections Sexuellement Transmissibles).

L’accès aux soins n’est pas toujours facile

« Nous avons des consultations à l’hôpital de Béziers, à Perréal, mais nous nous déplaçons aussi à la rencontre de personnes en situation précaire ou sans référence, qui ont une méconnaissance des risques mais aussi des structures vers lesquelles elles doivent s’adresser. Qui ont des craintes ou des craintes d’être stigmatisés », poursuit le praticien. Cela peut concerner les demandeurs d’asile, les étudiants, les sans-abri ou les personnes sans couverture sociale.

Une initiative importante car l’accès aux soins peut s’avérer complexe lorsqu’on n’en connaît pas les rouages ​​pratiques ou administratifs. « L’éloignement des soins n’est pas seulement financier. A partir du moment où on n’a pas de médecin généraliste, c’est déjà précaire”témoigne encore France Brel. Or, « La santé n’est pas forcément une priorité pour certaines personnes. Leur priorité est de savoir s’ils auront un toit pour dormir, s’ils pourront manger ou donner à manger à leurs enfants », soutient Adeline Sagnat.

Tout un réseau engagé

Les « patients » de l’époque ont pu bénéficier d’une radiographie des poumons, d’un dépistage des IST, du VIH (SIDA) et des hépatites B et C et, surtout, ont bénéficié d’informations et de conseils. . « Le foie est un organe indoloresouligne Corinne Rotrou, infirmière coordonnatrice du service de lutte contre les hépatites de l’hôpital Saint-Éloi de Montpellier, d’où l’importance du dépistage et l’importance de mobiliser tout un réseau derrière lui également, si l’on découvre quelque chose pour ne pas laisser la personne seule face au résultat ».

« Il s’agit d’une action de santé publique, donc à la fois pour les usagers mais aussi pour la protection de la population générale, afin de détecter les maladies contagieuses, notamment à un stade précoce »conclut Adeline Sagnat.

Un campus solidaire

La Résidence Habitat Jeune Émile-Claparède, soutenue par l’association éponyme, est un campus qui abrite une résidence de 174 logements pour les 16-30 ans (jeunes actifs ou demandeurs d’emploi, étudiants). Il abrite une unité pour mineurs non accompagnés, en accord avec le Département et un restaurant, une résidence sociale… Le Cada (centre d’accueil pour demandeurs d’asile) dépend également de l’association, même si ses bâtiments sont situés plus loin. Enfin, le RHJ propose les services de l’Accueil santé Béziers, qui accompagne les personnes sans ou insuffisante couverture sociale.

 
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