Les adultes ne sont pas les seuls à souffrir d’anxiété. Ce trouble peut également toucher de nombreux enfants, en particulier les enfants plus âgés et uniques. En réalité, aux yeux de nombreuses personnes, seuls les enfants sont les plus choyés et les plus gâtés. Les aînés, quant à eux, sont des enfants que leurs parents éduquent pour qu’ils soient parfaits.
Mais derrière cette belle image se cache souvent une pression intense qui peut engendrer des problèmes émotionnels. Une étude d’Epic, société spécialisée dans la gestion des dossiers de santé électroniques aux États-Unis, a révélé les raisons pour lesquelles ces enfants sont plus vulnérables à l’anxiété.
Pourquoi les enfants plus âgés sont-ils plus anxieux ?
L’étude, publiée dans abcNEWS, a analysé plus de 182 000 dossiers d’enfants ayant subi visite de santé à l’âge de huit ans. Ces travaux ont permis d’identifier des tendances surprenantes chez les enfants en fonction de leur rang de naissance. D’après cette recherche, enfants plus âgés sont 48 % plus susceptibles de souffrir d’anxiété et 35 % plus sujets à la dépression que les cadets.
Les raisons de l’anxiété dans certains, voire dans la majorité des cas, pourraient être les attentes souvent élevées des parents envers leur premier enfant, qui assume le rôle de « modèle » pour ses frères et sœurs. Ce poids des responsabilités et des exigences peut générer un stress important et conduire à une anxiété durable.
Comment détecter et traiter l’anxiété chez les enfants ?
L’anxiété, surtout chez les jeunes, peut être difficile à identifier. Elle se manifeste par des comportements d’évitement, des crises d’angoisse, des maux de ventre ou de tête, et parfois même des problèmes de sommeil.
Le Groupe de travail américain sur les services préventifs recommande de commencer dépistages d’anxiété dès l’âge de huit ans. En effet, à cet âge, les signes commencent à devenir plus visibles et un traitement précoce est indispensable pour éviter de futures complications.
Pour les enfants qui présentent des signes d’anxiété, différentes approches thérapeutiques sont disponibles. Là thérapie cognitivo-comportementale (TCC) aide les enfants à identifier leurs peurs et à les gérer. Dans certains cas,
thérapies familiales sont également recommandés pour aider les parents à mieux comprendre et accompagner leur enfant.
Parallèlement, des habitudes de vie saines, notamment
alimentation équilibréeun sommeil suffisant et une activité physique régulière, sont des éléments essentiels pour réduire symptômes d’anxiété.
Les parents doivent soutenir leurs enfants aînés ou uniques
Qu’en est-il alors du cas de seulement les enfantsqui n’a pas de frères et sœurs ? L’étude révèle qu’eux aussi sont susceptibles de développer de l’anxiété. Cela est dû à l’attention parentale exclusive et à d’éventuelles attentes élevées.
Pour ces enfants, interactions sociales
Des espaces variés et de liberté sont essentiels pour prévenir l’isolement et favoriser une saine indépendance. Pour les parents d’enfants aînés ou uniques, il est conseillé de réduire le
pression des attentesvaloriser les efforts de son enfant sans insister sur la performance. Les parents doivent également cultiver un climat de confiance et de dialogue pour réduire l’anxiété chez leur enfant.
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