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un nouvel outil de dépistage en élevage allaitant

Le paratuberculose apparaît dans les élevages après l’introduction d’un individu infecté. Pour faire le ménage, il est recommandé de dépister et d’exclure les animaux positifs ainsi que leurs descendants. De nombreux GDS ont mis en œuvre plans de maîtrise afin de soutenir les éleveurs. UN vaccin existe, mais son utilisation est réglementée car elle interfère avec le dépistage tuberculose. Il est donc réservé aux élevages très touchés qui ont déjà déployé des programmes de contrôle. Le vaccin limite les symptômes ainsi que l’excrétion, mais ne l’empêche pas.

Lire aussi : Paratuberculose bovine : une maladie mortelle causée par des mycobactéries

Plusieurs outils de dépistage sont aujourd’hui disponibles, dont deux prédominent en raison de leur praticité et de leur coût modéré. Sur les bouses, la méthode la plus utilisée est RAP quantitatif. Elle permet de détecter si les mycobactéries responsables de la maladie sont présentes et en quelle quantité. Par le sang, tests sérologiques Elisa est une privilégiée. Cependant, ils ne peuvent être utilisés que sur des animaux âgés de plus de 24 mois.

Un arsenal pour le dépistage de la paratuberculose

La maladie de Johne est une maladie sournoise, assez compliquée à détecter. En effet, en phase subclinique, il induit un séropositivité et une excrétion fécale variable. Par conséquent, un animal infecté peut présenter à tout moment une sérologie ou une PCR négative. C’est pourquoi il est important de varier les méthodes de dépistage.

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Céline Pouget of the GDS of Aveyron

Le docteur Céline Pouget, vétérinaire conseil et directrice adjointe du GDS de l’Aveyron, a supervisé une étude sur l’utilisation de pediffonnettes dans l’élevage de bovins allaitants. Les socles sont un dispositif d’échantillonnage dans les espaces de vie couverts des animaux, qui s’enfile sur une paire de surbottes. « Face aux difficultés de détection de la maladie, le GDS de l’Aveyron a souhaité développer une méthode simple, abordable, reproductible et réalisable par l’éleveur lui-même. Des études concernant l’échantillonnage environnemental existaient déjà en élevage laitier, mais aucune publication n’avait été réalisée en allaitement. présente le vétérinaire.

Un appareil rapide et peu coûteux : les péchiffonnettes

L’étude a porté sur 135 exploitations ayant réalisé analyses sérologiques du troupeau entre 2019 et 2022, classés selon leur prévalence. Tous les troupeaux vaccinés ont également servi de support. Chaque exploitation a été caractérisée selon la race bovine, le type d’élevage, la production, le protocole en cas d’introduction et leur histoire avec le paratuberculose. Chaque ferme a fait l’objet d’un ou plusieurs prélèvements, en déambulant dans les zones des bâtiments munis des chaussons.

Les résultats confirment la corrélation entre la séroprévalence et la détection de mycobactérie dans l’environnement. “La recherche de mycobactéries dans des troupeaux avec une séroprévalence inférieure à 2% permet de conférer à l’appareil une excellente sensibilité”explique le Dr Céline Pouget. Dans les élevages les plus séropositifs, des prélèvements ont également été effectués dans des zones exclusivement fréquentées par des veaux.

Excellente sensibilité avec les couvre-pieds

Les mycobactéries ont été détectées dans onze échantillons provenant de 25 élevages, soit par la présence de déjections des mères, rapportées par les veaux, soit par leur propre excrétion. ” Dans les troupeaux vaccinés, des tests médias négatifs répétés peuvent servir d’indicateurs pour arrêter la vaccination. Le protocole est également accepté par les stations de dépistage comme un outil complémentaire pour déterminer le statut du bétail vis-à-vis de la maladie. »

 
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