« J.Je n’aurais jamais accepté de me faire opérer… Malgré la taille de mon fibrome et la douleur terrible, je ne supportais pas l’idée qu’on puisse m’enlever l’utérus et les ovaires. Je n’avais pas d’enfants; Il me fallait, mentalement, entretenir cette possibilité», confie Laurence, l’un des six premiers patients traités par radiofréquence au CHU de Lille, le 6 novembre. Depuis, le jeune quadragénaire du Pas-de-Calais a Je n’ai pas eu la moindre douleur liée à l’intervention, constate-t-elle avec un réel soulagement.
Les fibromes utérins – tumeurs bénignes, fréquentes chez la femme – peuvent s’accompagner de symptômes (saignements, douleurs, lourdeur pelvienne…) avec des répercussions importantes pour les patientes. « Ils ont aussi un impact sur la fertilité », souligne Aurore Deseure, chirurgienne gynécologue au CHU de Lille, porteuse de cette innovation technologique au sein du CHU de Lille. En cas de gros fibrome, une hystérectomie peut être proposée, c’est-à-dire l’ablation totale de l’utérus.
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Pour les patientes souffrant de fibromes et souhaitant devenir enceintes, la seule solution jusqu’à présent était de procéder à une intervention chirurgicale majeure, la myomectomie, une opération réalisée par une incision dans l’abdomen. Si cette technique permet la préservation de l’utérus, elle implique généralement une attente d’un an avant d’autoriser une […] En savoir plus
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