DÉCRYPTION – Pouvoir « oublier » son appareil est un signe de réussite, plus souvent pour la hanche que pour le genou. Les nouvelles technologies promettent de meilleures opérations.
Claude, un Lyonnais de 80 ans, souffrait depuis longtemps d’arthrose, ce qui justifiait la pose de prothèses mécaniques après des traitements médicamenteux insuffisants pour gérer la maladie. La première prothèse au genou droit, implantée en 2021, et la seconde, trois ans plus tard, à la hanche et du même côté. Si ce dernier appareil est pour elle une histoire ancienne et ne provoque aucune sensation de raideur ni a fortiori de douleur, pour le genou, les choses sont différentes.
«J’ai subi deux opérations pour cette prothèse genou et encore aujourd’hui j’ai une douleur de 4 sur 10, qui me réveille parfois la nuit et qui m’oblige à m’aider d’une canne, et à descendre les escaliers en m’appuyant sur la rampe.» Dans quelques mois, elle consultera à nouveau son chirurgien pour espérer corriger cette situation, mais son cas se rapproche de la réalité de nombreuses personnes qui se font opérer de cette articulation.
Car, si environ 95% des patients opérés sont globalement satisfaits…
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