En d’autres termes, le dépistage proactif des maladies coronariennes chez les patients diabétiques de type 1 et de type 2 qui n’ont pas développé de symptômes cardiaques ne réduit pas les taux de mortalité à long terme, ni même le risque de crise cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral – dans ce groupe de patients. .
Bien que les maladies coronariennes et le diabète soient souvent des comorbidités chez ces patients,
Un diagnostic de diabète ne signifie pas nécessairement un risque de maladie coronarienne.
L’un des principaux auteurs, le Dr J. Brent Muhlestein, codirecteur de la recherche cardiovasculaire à Intermountain Health, résume : « réaliser ce type de dépistage chez ces patients diabétiques n’induit pas de différence significative dans leurs taux de survie ».
L’étude analyse les données de l’étude FACTOR-64, un essai clinique randomisé impliquant 900 participants atteints de diabète de type 1 ou 2 depuis au moins 3 à 5 ans, exempts de symptômes de maladie coronarienne. 452 participants ont subi une angiographie coronarienne, un type d’imagerie qui fournit une image 3D du cœur. Les chercheurs ont comparé ces participants à un groupe témoin de 448 participants diabétiques, traités avec le protocole de soins standard. L’analyse révèle que :
- Ce dépistage par imagerie des maladies cardiovasculaires n’a eu aucun effet significatif sur les taux de mortalité toutes causes confondues ni sur l’incidence des événements cardiaques à 4 à 5 ans.
L’étude suggère donc que
-
L’utilisation de l’imagerie de dépistage cardiaque n’est pas utile chez les patients diabétiques qui ne présentent aucun symptôme de maladie cardiaque.
De plus, l’étude montre également que les patients qui gèrent soigneusement leur diabète peuvent vivre presque aussi longtemps que les personnes non diabétiques. qui illustre à la fois les progrès réalisés dans le traitement du diabète mais également dans l’éducation thérapeutique des patients diabétiques (ETP).
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