Une étude alerte sur les risques de dépression d’un médicament très courant après 50 ans. Ses effets secondaires nocifs affecteraient la santé mentale.
On parle souvent des effets secondaires des médicaments sur la santé physique, mais qu’en est-il de la santé mentale ? Tout aussi importante que la première, elle est néanmoins parfois reléguée au second plan. Et les prescriptions courantes pour les personnes de plus de 50 ans auraient un impact négatif sur le bien-être, au point de rendre déprimé.
On sait que la dépression peut être l’un des premiers symptômes de la maladie d’Alzheimer (et non, ce n’est pas une perte de mémoire). Mais à quoi est-ce dû ? Bien plus qu’une simple dépression ou apathie, c’est une maladie, un trouble de l’humeur qui peut durer des semaines, des mois ou des années s’il n’est pas traité. Tristesse, perte d’appétit, fatigue, découragement, perte de poids, détérioration du sommeil… Cela peut même conduire à des pensées suicidaires. Et attention, parmi ses facteurs, étudier les points pour guérir pris par de nombreuses personnes.
Avertissement concernant les médicaments courants après 50 ans
Traumatisme, séparation, chômage, conflit personnel ou professionnel, vulnérabilité génétique, perturbation du fonctionnement cérébral… On ne sait toujours pas précisément ce qui cause la dépression. Mais un médicament semble le favoriser. Publié dans Journal européen du cœur le 3 octobre 2024, une étude soulève le sujet dans analyser le «effets à court et à long terme des bêtabloquants sur les symptômes d’anxiété et de dépression chez les patients présentant un infarctus du myocarde et une fonction ventriculaire gauche préservée».
Les chercheurs Philip Leissner, Katarina Mars, Sophia Humphries, Patric Karlström, Troels Yndigegn, Tomas Jernberg, Robin Hofmann, Claes Held et Erik MG Olsson ont analysé les données de 806 patients ayant subi une crise cardiaque entre 2018 et 2023. La première moitié d’entre eux a reçu le drogue en question alors que la seconde moitié ne l’a pas fait. Les symptômes de dépression et d’anxiété ont été étudiés à trois moments : après l’hospitalisation, 6 à 10 semaines après la crise cardiaque et 12 à 14 mois après la crise cardiaque. Quels résultats ont-ils obtenus ?
Dépression : les bêtabloquants pointés du doigt
Les scientifiques se sont basés sur l’échelle d’évaluation HADS, qui signifie en anglais «Échelle d’anxiété et de dépression à l’hôpital» et permet de détecter ces troubles en leur attribuant une note. Cela leur a permis d’observer l’évolution des symptômes dépressifs et les effets du traitement, tout en considérant l’âge, les antécédents médicaux et le sexe des patients étudiés. Or, bêta-bloquantsentraînerait des symptômes de dépression légèrement plus élevés chez les patients ayant eu une crise cardiaque», selon le Dr Leissner, cité par Le journal des femmes.
Les médicaments en question sont généralement Corgard, Artex, Timacor, Trandate ou Visken. Ils sont utilisés pour prévenir les arythmies, l’insuffisance cardiaque et l’hypertension, fréquentes après 50 ans, et sont prescrits aux personnes ayant subi une crise cardiaque. Les bêtabloquants aident en fait à ralentir les contractions cardiaques. Les auteurs de l’étude n’incitent pas à l’arrêt du traitement après une crise cardiaque, mais ils souhaitent alerter sur ce risque de dépression.
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