prévention en Nord Franche-Comté face au diabète

Attention aux plaisirs sucrés ! Là journée mondiale du diabète organisée ce jeudi en souligne les conséquences : près de 4 millions de personnes sont touchés par cette maladie en France, notamment les deux types de diabète. Une mauvaise alimentation, trop sucrée, est notamment à l’origine de la maladie des diabétiques de type 2.

Très forte exposition aux dangers du sucre

La difficulté de lutter aujourd’hui contre le sucre est particulièrement constatée à Belfort. Cliente d’un centre commercial, Florence avoue avoir acheté un paquet de petits biscuits de 300 grammes riches en sucre : 73 grammes de glucides, dont 23 grammes de sucre riches ! Ce chiffre ne représente que la moitié du 50 grammes de sucre recommandés par jour par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Toutes les générations sont malheureusement exposées au risque d’une alimentation trop sucrée. La vie quotidienne incite aussi aux excès selon les professionnels de santé. Une formule de sandwich boulanger au déjeuner avec une pâtisserie au dessert crée souvent « un besoin inutile de sucres », selon le rappel d’Isabelle Mougel, diététicienne-nutritionniste à Belfort.

chargement

La bataille contre le sucre se gagne encore par étapes ! UN accompagnement sur 4 ou 5 mois est recommandé par Isabelle Mougel. Diététicienne libérale à Belfort, Alexandra Melin ajoute des conseils diététiques, en privilégiant par exemple l’achat d’un paquet de yaourt nature ou de fromage blanc.

chargement

La lutte contre le sucre et les maladies reste essentielle : plus de 500 000 personnes vivent sans le savoir avec le diabète en France, types 1 et 2 confondus.

Si le diabète de type 2 débute tardivement, l’alimentation n’a souvent rien à voir avec l’apparition de la maladie dans l’enfance pour les diabétiques de type 1. La prévention passe aussi par des gestes simples : la revue scientifique médicale britannique “La Lancette” recommande de dormir dans le noir la nuit. Toujours selon la communauté médicale, la lumière envoie l’équivalent d’un signal d’alerte au cerveau provoquant le diabète.