Une nouvelle campagne de vaccination contre le papillomavirus (HPV) démarre dans les collèges d’Auvergne-Rhône-Alpes. Entre 2025 et 2026, deux doses seront proposées aux élèves âgés de 11 à 14 ans. Une autorisation parentale reste nécessaire.
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Selon Santé Publique France, 55 % des filles et 26 % des garçons âgés de quinze ans sont vaccinés contre le virus du papillome humain (VPH) en France. Dans les pays où la vaccination en milieu scolaire est instaurée (Portugal, Canada), le taux de couverture vaccinale dépasse les 80 %.
La France suit cet exemple depuis l’année dernière. Mais les résultats de la première campagne de vaccination n’ont pas suffi à endiguer la circulation du virus. En Auvergne-Rhône-Alpes, 11 525 élèves ont reçu une dose de vaccin, 9 730 ont reçu deux doses au cours de l’année 2023-2024.
Autrement dit, à peine 10 % des élèves de cinquième année sont complètement vaccinés dans la région, selon une enquête de l’ARS. C’est pourquoi l’Agence lance une deuxième campagne dans les écoles, avec une formule qu’elle espère plus efficace.
Cette fois, tous les collégiens âgés de 11 à 14 ans sont visés, et non plus seulement les élèves de cinquième. Cette tranche d’âge est choisie car elle précède souvent les premiers rapports sexuels et donc les premiers risques d’exposition aux HPV. Après 15 ans, la vaccination est effectuée par un professionnel de santé et trois doses sont recommandées.
Une première injection est prévue pour le premier trimestre 2025. Une seconde courant 2026. Les dates précises de vaccination sont choisies par les établissements scolaires. Renseignez-vous sur la période de vaccination dans votre département sur le site de l’ARS.
Seul le Puy-de-Dôme a conservé le schéma vaccinal précédent, avec deux doses dans la même année scolaire pour les élèves de cinquième uniquement.
Ce vaccin n’est pas obligatoire, mais recommandé. Gratuite et réalisée au sein même des collèges, elle nécessite une autorisation parentale à remplir en ligne, avant le 25 novembre.
Les HPV (Human Papilloma Virus) sont des papillomavirus humains. Il s’agit d’une famille de virus pouvant infecter la peau et les muqueuses lors des rapports sexuels. Le préservatif ne vous protège pas de cela.
On estime que 80 % des adultes l’ont rencontré au moins une fois dans leur vie. Dans 90 % des cas, il en résulte des lésions bénignes, comme des verrues. Mais l’infection à papillomavirus entraîne la formation de lésions cancéreuses dans le dixième des cas restant.
6 400 cancers de cette nature sont diagnostiqués chaque année en France, selon l’Institut national du cancer. Le plus courant est le cancer du col de l’utérus.
La vaccination contre le papillomavirus est recommandée pour les filles depuis 2006, et depuis 2021 uniquement pour les garçons.
Ils ne sont cependant pas épargnés. Ce virus comporte également des risques de cancer du pénis, de l’anus et même des amygdales.
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