Vingt ans après son accident vasculaire cérébral, Olivier se souvient de ce jour où sa vie a basculé. Jeune athlète, il avait 22 ans quand, en plein match de basket, le monde s’est soudainement arrêté. « J’avais le ballon dans les mains et il y avait un tsunami dans ma tête. Je ne pensais plus. Olivier Joseph, victime d’un AVC, président de l’association AVC 24
Placé en moins d’une heure, il s’en est sorti avec de graves séquelles contre lesquelles il se bat encore aujourd’hui. Une longue rééducation lui permet de retrouver progressivement ses membres et l’usage de la parole. Et même si cela reste compliqué, il faut le faire, affirme-t-il.
De plus en plus de cas observés à l’hôpital de Périgueux
Alors depuis deux ans, Olivier sensibilise le grand public à travers son association AVC 24. Les accidents vasculaires cérébraux, un fléau qui touche de plus en plus de personnes. Dans le service de neurologie de l’hôpital de Périgueux, près d’une dizaine de cas sont traités chaque semaine. Une course contre la montre avec des panneaux d’avertissement.
« Il s’agit peut-être d’un trouble de la parole. Il peut y avoir une lourdeur dans une partie du corps, une jambe ou un pied qui ne fonctionne pas correctement, des picotements, des engourdissements. Il peut également y avoir des problèmes de vision.
Dr. Jora XhaXho, spécialiste en cardiologie vasculaire CH de Périgueux
Plusieurs facteurs peuvent favoriser les accidents vasculaires cérébraux
Un accident vasculaire cérébral qui touche davantage les hommes que les femmes, provoqué par de nombreux facteurs comme la tension artérielle, le diabète, la consommation d’alcool ou de tabac. Alors ce jour-là, certains, comme Aline, sont venus se rassurer.
En cas de symptômes, un réflexe : appeler le 15. Car un traitement entre 4h30 et 6h du matin réduit le risque de conséquences graves. Au centre hospitalier de Périgueux, près de cinq cents accidents vasculaires cérébraux ont été soignés cette année.
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