L’épidémie annuelle de bronchiolitetouchant particulièrement les nourrissons, vient de démarrer en France métropolitaine, avec Île-de-France en tant que région pionnière, mais aussi en Guadeloupe et dans Martiniqueannoncé Santé publique France. En Bretagne, la région est entrée dans la phase pré-épidémique, indiquant une probable expansion à d’autres régions dans les semaines à venir.
La bronchiolite, une infection des voies respiratoires chez les bébés, est en constante augmentation dans les services de santé. médecine de ville et les hôpitaux. Durant la semaine du 21 au 27 octobre, 1 552 enfants de moins de 2 ans se sont présentés aux urgences pour des symptômes associés à cette pathologie. Parmi eux, 497 ont été hospitalisés, dont une écrasante majorité des nourrissons de moins d’un an. “LE indicateurs syndromiques liés à la bronchiolite étaient en augmentation (…) mais restant à des niveaux inférieurs à ceux observés au cours des trois années précédant la même période», a précisé l’agence sanitaire dans son rapport hebdomadaire.
La situation a rapidement évolué vers Île-de-France et à Antillesdeux zones particulièrement touchées en ce début de saison. En Martinique et en Guadeloupe, l’épidémie s’est propagée au sein d’une population déjà exposée à des vagues successives de maladies saisonnières. En outre-mer, la Guyane est aux prises avec la bronchiolite depuis fin juillet, illustrant l’ampleur que pourrait prendre l’épidémie dans les semaines à venir.
L’importance des gestes barrières
Bronchiolite, souvent causée par Virus respiratoire syncytial (RSV), est particulièrement redouté pour ses complications respiratoires, notamment chez les bébés et les personnes âgées. Cette année, les autorités ont mis en place deux traitements préventifs : Beyfortus, un anticorps développé par AstraZeneca et Sanofi administré directement aux nourrissons, etAbrysvo de Pfizerun vaccin administré aux femmes enceintes pour protéger leur bébé dès la naissance. Ces traitements visent à réduire les cas graves et les hospitalisations. “Beyfortus avait déjà fait l’objet d’une campagne de vaccination l’année dernière et les études s’accordent pour conclure qu’il limitait l’hospitalisation des bébés en France et dans les quelques autres pays où il a été testé”, confirme Santé Publique France.
Santé publique France rappelle également l’importance des gestes barrières. « En complément des vaccinations et des traitements préventifs, l’adoption des gestes barrière reste indispensable pour se protéger de toutes les maladies hivernales »souligne l’agence. Ces actions comprennent le lavage fréquent des mains, l’aération régulière des pièces ainsi que le port du masque pour les personnes présentant des symptômes, notamment dans les lieux très fréquentés et en présence de personnes vulnérables.
La grippe et le Covid-19 sont de retour
Parallèlement, Santé Publique France observe des tendances pour grippe saisonnière et le COVID-19[feminineen prévision d’une triple menace épidémique. La grippe reste sporadique en France métropolitaine mais sévit déjà à La Réunion, en épidémie depuis fin septembre. Le Covid-19, quant à lui, est en baisse, tant dans les cabinets médicaux que dans les hôpitaux, et cette tendance se confirme également par la baisse de sa présence dans les eaux usées.
Une campagne combinée de vaccination contre la grippe et le Covid-19 a débuté mi-octobre à destination des populations les plus vulnérables, notamment les personnes âgées et celles présentant des comorbidités.
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