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une mission d’information confiée à la députée Stéphanie Rist

Mieux informer sur les conséquences, améliorer la prise en charge médicale, initier la formation des professionnels de santé, la députée Renaissance du Loiret Stéphanie Rist vient d’être chargée d’une mission pour tenter de lever le tabou de la ménopause.

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La ménopause est vécue en silence, au moins dans les premiers stades. Il est impossible de se plaindre de bouffées de chaleur ou de sueurs nocturnes comme on signalerait un mal de tête. Là fin de la production d’hormones marque le début du vieillissement chez les femmes. Qui voudrait le crier sur les toits ?

Toutefois, la ménopause a des conséquences sur la vie familiale et professionnelle. “Parfois, les femmes refusent les promotions ou demandent même à prendre une retraite anticipée pour cette raison.” explains Stéphanie Rist.

Le sujet reste tabou, peu connu comme ignoré. “L’un des objectifs de ma mission est de trouver des moyens de mieux informer les femmes et les hommes sur ce changement majeur dans la vie.».

Réticence des médecins à prescrire un THS

La ménopause provoque des problèmes cardiovasculaires, elle réduit la masse osseuse et provoque l’ostéoporose, favorise les troubles de l’humeur et la dépression. 14 millions de femmes seraient touchées en France même si toutes ne sont pas touchées avec la même intensité.

Il existe cependant une alternative : l’hormonothérapie substitutive. HRT fournit un soutien charge que la communauté médicale hésite encore à prescrire. “Il y a une réticence, c’est vrai, à donner ce traitement» explique Patrick Petit, radiologue et président de l’Ordre régional des médecins.

Dans les années 2000, une étude américaine établissait un lien de causalité entre la prise d’un THS et le développement d’un cancer du sein. Elle a semé le doute. Or, on sait aujourd’hui que le taux d’hormones contenues dans le traitement américain était bien plus élevé qu’en France.».

Un des aspects de la mission confiée à Stéphanie Rist consistera donc à réfléchir aux formations des professionnels de santé. “Nous établirons au moins des recommandations pour encourager la prescription d’un traitement hormonal,» indique le parlementaire.

Pour Stéphanie Rist, l’information viendra à travers les actions deune éducation qui s’adresserait à l’ensemble de la société et «pourquoi pas dès le plus jeune âge».

 
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