RAPPORTS. La route maritime centenaire, qui relie l’Atlantique au Pacifique, souffre depuis l’année dernière d’une grave pénurie d’eau qui gêne le remplissage de ses écluses géantes et ralentit son activité. Les solutions envisagées menacent certains riverains.
Envoyé spécial au Panama
Sur la vaste étendue du lac Gatun, des géants des mers glissent d’un océan à l’autre. Tous les grands noms du commerce maritime mondial, Hapag Lloyd, Maersk, CMA-CGM, lancent leurs plus gros navires dans le canal de Panama. Depuis plus d’un siècle, des navires naviguent sur ce bras d’eau douce qui relie le Pacifique et l’Atlantique et relie les continents. Chaque année, près de 12 000 porte-conteneurs, paquebots et cargos de matières premières – soit une trentaine par jour – sillonnent cette artère stratégique. Plus d’un navire sur vingt de la flotte commerciale mondiale utilise le canal, et environ 40 % des conteneurs américains.
Mauricio Valenzuela/dpa via Reuters
Pourtant, cet incessant ballet nautique a été sérieusement perturbé à la fin de l’année dernière. En raison de précipitations insuffisantes en 2023, l’Autorité du canal de Panama (ACP) a décidé fin décembre de réduire le trafic. Une situation que la persistance des sécheresses pourrait prolonger.
Le nombre de passages quotidiens…
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