Environ 700 enfants souffrent chaque année des effets d’une infection à CMV contractée pendant la grossesse, entraînant des séquelles. La surdité touche près de 500 d’entre eux. Face à ce constat, la Fondation Audition propose d’instaurer un dépistage régulier du CMV chez les futures mamans, sur le modèle de celui utilisé pour la toxoplasmose.
De graves séquelles
Les médecins tirent la sonnette d’alarme sur les dangers de cytomégalovirus (CMV) pour les nouveau-nés, rapports Franceinfo. En France, environ 3 400 bébés sont infectés chaque année par ce virus, qui provoque souvent des surdités ou des troubles du développement. La Fondation Audition réclame la mise en place d’un dépistage systématique chez les femmes enceintes, à l’image de celui pratiqué pour la toxoplasmose. Bien que dix fois plus fréquent chez les femmes enceintes, le CMV n’est pas inclus dans les tests de grossesse. Le professeur Natacha Teissier, de l’hôpital Robert Debré, a constaté les graves séquelles de ce virus, parmi lesquelles des pertes auditives et des retards cognitifs. Elle a également mentionné « une attaque contre l’équilibre » ou même «peut-être des dommages à la rétine».
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En attendant…
La Fondation de l’Audition et les médecins ORL, dont le Professeur Teissier, réclament un dépistage systématique des cytomégalovirus chez les femmes enceintes. Un tel dépistage permettrait de traiter rapidement les infections, réduisant ainsi le risque de transmission au fœtus et de complications graves pour le nourrisson. Ce suivi médical permettrait également d’identifier les mères déjà exposées au virus, facilitant ainsi le suivi de l’audition et de l’équilibre des bébés. En attendant une telle mesure, l’application des gestes barrières reste indispensable, notamment pour les femmes enceintes avec de jeunes enfants, souvent porteuses du virus par le biais des crèches et des nounous.
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