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Le Palais de Tokyo soutenu par une tribune après une virulente campagne de diffamation

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Vue extérieure du Palais de Tokyo, à Paris, en mars 2010. LOÏC VENANCE/AFP

Dimanche 5 mai, la démission d’un membre des Amis du Palais de Tokyo, l’association de mécènes rattachée au centre d’art parisien, a été retentissante. Il faut dire qu’il ne s’agit pas de n’importe quel collectionneur, puisque Sandra Hegedüs-Mulliez, membre historique de l’association, a créé, en 2009, le SAM Art Projects, une fondation destinée à promouvoir la création artistique avec un prix de 20 000 euros et des résidences. , avec une exposition personnelle au Palais de Tokyo.

C’est sur son compte Instagram que la mécène a annoncé qu’elle quittait le conseil d’administration de l’association pour ne plus soutenir un « dérive honteuse » de l’établissement. «Je ne veux pas être associé à la nouvelle orientation très politique du Palais (…)dicté par la défense de « causes » très orientées (wokisme, anticapitalisme, pro-palestinien, etc.) », elle a écrit. Une exposition « sur la Palestine » en présentant « des points de vue biaisés et trompeurs sur l’histoire de ce conflit, donnant voix, sans contradiction, à des propos racistes, violents et antisémites » a été « la goutte d’eau »selon ce post, liké par plus de 13 200 personnes.

Cette position prise par Sandra Hegedüs-Mulliez a été saluée pour son ” courage “ dans de nombreux messages de soutien de personnalités du monde de l’art (conservateurs de musées, journalistes, galeristes, artistes, membres des Amis du Palais de Tokyo, etc.), et largement relayés dans - d’extrême droite, de Valeurs actuelles a Parleur.

Contexte actuel de tension

Le collectionneur n’a alors pas accepté de répondre aux questions du Mondemais précisé par message qu’elle a condamné « une approche idéologique qui, sous prétexte de défendre les Palestiniens, veut clairement exterminer [m]nous remplissons ». « Je ne suis pas masochiste au point d’aider et de défendre financièrement et moralement cet abject néonazisme antisioniste »écrivit-elle encore, estimant que sa lettre aura permis d’ouvrir « un débat sain ».

Dans le magazine culturel mensuel Transfugequi a distribué sa lettre avec enthousiasme, Sandra Hegedüs-Mulliez a précisé sur quoi reposaient ses accusations, évoquant « des brochures contenant des propos ouvertement propagandistes » inséré dans l’une des expositions du Palais de Tokyo, où l’on peut lire que l’ennemi du Palestinien est celui qui occupe sa maison. L’exposition en question, « Passé inquiet : musées, exil et solidarité », est une exposition documentaire qui raconte l’histoire de quatre « musées en exil » ayant incarné le soutien des artistes aux luttes d’émancipation des peuples dans les années 1960-1980, en Palestine − avec une exposition développée par l’Organisation de libération de la Palestine, en 1978, en pleine guerre du Liban −, au Chili, au Nicaragua et en Afrique du Sud .

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