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Ce lundi, Thomas Kwan, médecin britannique de 53 ans, a reconnu avoir tenté de tuer son beau-père, Patrick O’Hara, en lui faisant croire qu’il lui injectait un rappel de vaccin contre le Covid-19. 19.
C’est un procès qui était attendu outre-Manche : Thomas Kwan a été admis à la barre du tribunal de Newcastle pour fournir des explications sur la tentative de meurtre qui lui est reprochée. Ce médecin de 53 ans est accusé d’avoir tenté d’empoisonner le partenaire de sa mère, Patrick O’Hara, en utilisant un faux vaccin contre le Covid-19, explique Reuters. Ce lundi 7 octobre, l’intéressé a reconnu devant les juges avoir attenté à la vie de son beau-père. Depuis le début du procès, l’accusé a toutefois nié toute tentative de meurtre, affirmant avoir voulu provoquer une légère douleur.
Un médecin généraliste portait un déguisement et a empoisonné le partenaire de sa mère lors d’une dispute à cause d’un héritage, a appris un tribunal.
Thomas Kwan est accusé dans le complot « complexe », les procureurs affirmant qu’il a fabriqué une fausse carte d’identité et injecté à l’homme un faux rappel Covid. pic.twitter.com/q72zE9E06y
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Les faits se seraient déroulés en novembre 2023. Patrick O’Hara fréquentait la mère de Thomas Kwan depuis près de 20 ans. Le médecin s’est fait passer pour un infirmier du service de santé britannique, et a proposé ses services à Patrick O’Hara pour lui administrer une dose de rappel du vaccin contre le Covid-19. Thomas Kwan s’est alors habillé d’une perruque, d’un long manteau, d’une casquette, d’un masque médical et de lunettes teintées, et s’est rendu chez son beau-père, ainsi habillé. Le rendez-vous médical ne durera pas moins de 45 minutes.
Une bactérie carnivore
Le lendemain pourtant, Patrick O’Hara remarquait d’impressionnantes ampoules sur son bras. La victime a alors été sujette à ce que l’on appelle une « fasciite nécrosante ». Une bactérie carnivore lui a en effet été inoculée. Une partie du bras a dû être coupée pour empêcher la prolifération des bactéries. Patrick O’Hara a dû par la suite être placé en soins intensifs.
Une enquête a été ouverte et très vite, la police s’est penchée sur le profil de Thomas Kwan. Dans l’ordinateur du médecin, les enquêteurs tombent sur une recette de ricine sur son ordinateur. Un expert en poisons, appartenant au ministère de la Défense, affirmera pour sa part qu’il s’agissait de l’iodométhane, une substance que l’on retrouve généralement dans les pesticides. “M. Kwan a utilisé ses connaissances encyclopédiques et ses recherches sur les poisons pour mener à bien son plan”, a déclaré Peter Makepeace, le procureur.
Laissé en dehors de la volonté
Reste à savoir pourquoi le médecin s’en est pris à la vie de son beau-père. Le procureur affirme que Patrick O’Hara “constituait un obstacle potentiel à l’héritage de M. Kwan de la succession de sa mère à son décès”. La mère du médecin souhaitait léguer sa maison à la victime de cette tentative de meurtre. Le quinquagénaire avait déjà exprimé son profond désaccord à ce sujet. Le procureur explique que l’accusé était « obsédé par l’argent ».
Le verdict est attendu le 17 octobre dans cette affaire.
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