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Sens dessus dessous, vieillissement et sensorialité : les interventions sont en ligne

La dernière journée de l’Association Rhône-Alpes de Gérontologie Psychanalytique (ARAGP) a exploré la sensorialité en clinique des personnes âgées. Les interventions sont disponibles en accès libre.

Le 14 janvier 2024, cette journée de l’ARAGP a permis d’explorer la sensorialité dans la clinique des personnes âgées tant du point de vue de ces dernières, au regard de leur vie intrapsychique et intersubjective, relationnelle, que de celui des familles et des professionnels. Certaines interventions sont regroupées dans un pdf accessible en ligne gratuitement.

Résumé:

– Ouverture
Jean-Marc Talpin, psychologue, professeur émérite, président de l’ARAGP
– Du début à la fin de la vie : la mémoire de forme du Tact-Pulsion
Régine Prat, Psychoanalyst
– « Entre chien et loup, saisir les espaces entre les corps » : une approche sensible du vieillissement dans nos sociétés technologisées
Carole Baudin, anthropologue sociale et ergonome
– Pour une clinique sensible en gériatrie : soutien à la mise en œuvre des sens des patients et des soignants
François Maréchal, PH geriatrician
– La rencontre de l’objet dans l’expérience de la maladie d’Alzheimer ; Rôles et limites de la sensorialité
Catherine Fourques, Psychologue, Docteur en psychologie

Argument du jour

Dès le début de la vie, la sensorialité est présente ; il s’agit d’un sujet au plus près du corps, avec les spécificités de chacun. Il s’inscrit immédiatement dans la relation, car il est accueilli (ou non), accompagné (ou non) par l’environnement parental. S’il est en partie tourné vers l’extérieur par les organes de perception externe, il l’est également vers l’intérieur du corps.

Au cours de la vie, dans le meilleur des cas, cette sensorialité se développe, s’affine et se psyché ; chez d’autres, elle ne parvient pas à s’organiser, à former une enveloppe, à soutenir les affects, la pensée. C’est dans le cadre de ce parcours que le sujet aborde la vieillesse, sans omettre les transformations de la vie, qu’elles soient « naturelles » (ménopause) ou accidentelles, ordinaires ou liées à une pathologie.

Dans le vieillissement et la vieillesse, cette sensorialité, présente en partie en arrière-plan, peut tout aussi bien être gommée par des mécanismes de désinvestissement, qu’elle peut devenir invasive ou désorganisée, notamment dans les troubles cognitifs avancés.

Journée d’étude développée par C. du Chaylard, C. Halbert, J. Monteil, C. Racin, S. Robinet, JM. Talpin et M. Trouillod.

En savoir plus sur le site de l’ARAGP, Découvrez les interventions – Photo @ Samuel Halbert- ARAGP

 
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