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Détecté à un stade précoce, le cancer peut être guéri dans 9 cas sur 10

Dans les Vosges, le taux de recours au dépistage est légèrement inférieur à la moyenne nationale. Pour le cancer colorectal, il est de 37 % (37,8 % au niveau national), pour le cancer du sein, il est de 57 % (58 % au niveau national). Pour le cancer du col de l’utérus, bonne nouvelle, il est de 64 % (la moyenne nationale est de 58 %).

Mais si les chiffres restent proches de la moyenne nationale, ils sont totalement en dehors des objectifs européens, et ce, à l’échelle nationale, pas seulement départementale ou régionale. En effet, les objectifs européens attendus sont de 75 % pour le sein, 85 % pour le col et 65 % pour le colorectal.

Une région mobilisée

En France, le cancer est la première cause de décès chez les hommes et la deuxième chez les femmes. Des actions régionales sont souvent menées pour sensibiliser au dépistage, comme ce fut le cas à Nancy en avril dernier. Un village de sensibilisation et de prévention y avait été installé.

Des obstacles clairement identifiés

Le plus souvent, ce qui nous empêche de se faire tester, c’est la peur du résultat, un sentiment de fatalité face à la maladie, le manque de temps, les inégalités de prévention, ou encore la peur du coût. dépistage…

Pour la dernière raison évoquée, il est important de préciser que les dépistages sont pris en charge à 100% par l’Assurance Maladie. Il peut également subsister un manque de connaissance du système. D’où l’importance pour les structures de continuer à informer et sensibiliser sur l’importance du dépistage.

Christina Zottarelli, Chargée de mission Prévention à la Caisse Primaire d’Assurance Maladie des Vosges

Quelles actions dans les Vosges ?

L’Assurance Maladie, accompagnée de ses partenaires, met en œuvre tout au long de l’année des actions pour sensibiliser le public et encourager le dépistage. C’est notamment le cas ce jeudi 3 octobre, à Neufchâteau. Rendez-vous au centre culturel Le Trait d’Union, entre 10h et midi pour une conférence. Il est ouvert à tous les étudiants de l’Institut des Infirmières et Aides-Soignants de Neufchâteau mais également au grand public.

Des stands d’information de la Ligue contre le cancer et de la CPAM seront présents et mettront à disposition différents documents sur le dépistage. Le Dr Laurent du CRCDC animera la conférence organisée conjointement par la CPAM, le CRCDC, l’IFSI de Neufchâteau et La Ligue.

L’importance primordiale du dépistage

L’objectif du dépistage est de pouvoir diagnostiquer un cancer à un stade précoce même s’il ne présente pas de symptômes : plus il est détecté tôt, moins les traitements sont lourds et coûteux… Et surtout, plus grandes sont les chances de guérison. . La CPAM estime que lorsqu’un cancer est détecté à un stade précoce, il peut être guéri dans 9 cas sur 10. D’où l’importance de respecter l’intervalle régulier de dépistage…

À quelle fréquence faut-il se faire tester ?

Pour le cancer du sein, les femmes âgées de 50 à 74 ans devraient en souffrir tous les deux ans. Pour le cancer colorectal, les hommes et les femmes, âgés de 50 à 74 ans, doivent également le faire tous les deux ans. Pour le cancer du col de l’utérus, cela concerne les femmes âgées de 25 à 65 ans, avec un frottis de dépistage tous les trois ans entre 25 et 30 ans puis tous les cinq ans entre 30 et 65 ans.

 
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