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Toulouse Cancer Santé, TotalEnergies, Inserm and Oncopole invest €2 million (…)

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De gauche à droite : Professeur Jean-Pierre Delord, directeur général de l’Oncopole, Sylvain Bourgoin, délégué régional de l’Inserm Occitanie, Professeur Gilles Favre, directeur de la Fondation Toulouse Cancer Santé, Dr Lorenzo Scipioni, Titulaire de la chaire Oncobreast, Dr Pierre Cordelier , directeur du CRCT, et Jacques-Emmanuel Saulnier, directeur de l’engagement citoyen chez TotalEnergies. (©Inserm)

En 2021, 735 790 femmes étaient prises en charge par l’Assurance Maladie pour le cancer du sein. En 2023, plus de 61 000 nouveaux cas ont été enregistrés, soit une augmentation de 0,3% par an depuis 2010. Le cancer du sein est en effet le plus fréquent chez les femmes, il est encore responsable de trop de décès (plus de 12 600 en 2021).

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Si la prévention et la détection précoce constituent les meilleures armes contre ce fléau, la recherche médicale continue de mieux comprendre les mécanismes à l’œuvre et d’améliorer les traitements. C’est l’objectif de la chaire Oncosein qui vient d’être créée au Centre de Recherche sur le Cancer de Toulouse (CRCT, unité mixte de recherche Inserm, CNRS et Université Toulouse III Paul Sabatier).

9 000 cas par an

Lancée par l’Inserm, la Fondation Toulouse Cancer Santé et l’Oncopole le 27 septembre 2024, cette nouvelle chaire ciblera particulièrement cancer du sein triple négatif (TNBC, Triple Negative), l’un des plus agressifs. Pour diriger cette chaire, les cofondateurs ont choisi un jeune chercheur de 36 ans, le Dr. Lorenzo Scipionichercheur postdoctoral au département de génie biomédical de l’Université de Californie à Irvine aux États-Unis.

La chaire Oncobreast vise à mieux comprendre la génétique, la biologie et le microenvironnement du TNBC, une pathologie qui représente 9 000 cas. Son programme de recherche vise à développer un technologie avancée capable deanalyser les cellules avec une précision inégalée, contribuant ainsi à de meilleurs soins contre le cancer.

Approche multidisciplinaire

Tout comme le corps humain est composé de différents organes qui doivent être contrôlés pour garantir l’état de santé d’une personne, “Les cellules possèdent aussi de petits organes, que l’on appelle “organites”, qui régulent leur respiration, leur digestion, leur mouvement, leur “pensée”, explique le chercheur. En combinant outils chimiques, microscopes très avancés et informatique, dont l’intelligence artificielle, nous pouvons désormais accéder à toutes ces informations. »

Une approche unique « qui permettra de mieux comprendre l’hétérogénéité cellulaire et le rôle des cellules souches cancéreuses dans l’oncogenèse et la résistance thérapeutique des cancers du sein les plus agressifs »ajoute pour sa part Pierre Cordelierdirecteur du CRCT.

Collaboration privé-public

Pour mener à bien ses travaux, le Dr Lorenzo Scipioni peut déjà s’appuyer sur deux médecins, le professeur Florence Dalenc et le Dr Camille Franchet, postdoctorante et biologiste. Mais finalement, une dizaine de personnes devrait composer son équipe.

Pour les cinq prochaines années, la chaire est financée à hauteur de 1 M€ par TotalEnergiesl’Oncopole apportant un financement complémentaire à 500K€. L’Inserm, de son côté, met différents moyens disponibles du Dr Scipioni (locaux, équipes de recherche, équipements, plateformes technologiques, services supports, etc.), représentant une contribution d’environ 500 000 €.

 
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