« Nous espérons tous que cela sera mis en œuvre, car c’est ce dont nous avons besoin. Ce qu’elle propose est tout à fait approprié. Cette semaine, la Haute Autorité de Santé a publié une liste de recommandations pour améliorer la prise en charge des enfants souffrant de troubles déficitaires de l’attention, avec ou sans hyperactivité.
Une publication que Sandra Cosmao a lue avec attention. Basée à Briec, la jeune femme préside l’association Tous Neurodifférents 29, fondée pour soutenir les familles dont les enfants souffrent d’un trouble du neurodéveloppement. Elle est également la maman d’Antoine, un garçon de 8 ans et demi atteint d’un trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité.
“Il y a des choses qui pourraient changer la donne”
Dans son document, la HAS explique comment poser un diagnostic et aborde la question des traitements. Elle pointe également le manque de professionnels spécialisés dans ces soins, l’inégalité de leur répartition sur le territoire et les délais d’attente parfois longs. Appelant ensuite à étendre ses compétences à d’autres médecins, généralistes par exemple. A Briec, Sandra Cosmao estime, à juste titre, qu’il n’y a pas assez de spécialistes dans le département. La formation des médecins généralistes est donc un point « vraiment intéressant », estime-t-elle. Mais plus « sur le long terme ». Surtout, ajoute-t-elle, « on imagine les moyens et le temps qu’il faudrait pour mettre cela en place ».
Plus rapidement, « il y a des choses qui pourraient changer la donne », assure le président de Tous Neurodifférents 29. Il faudrait d’abord que les médecins généralistes sachent tout ce qui existe dans la région. Elle évoque les plateformes de coordination et d’orientation, les centres d’expertise et de services externalisés, le centre 360… Pour La Briécoise, une meilleure connaissance et une information plus large sur ces dispositifs contribueraient à réduire l’errance médicale au sein des familles. Et de poser un diagnostic plus rapidement.
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