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Un nouveau mammographe dernière génération au centre hospitalier

Par

Florian Olivieri

Publié le

27 septembre 2024 à 18h18

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Le Centre hospitalier Henri Mondor d’Aurillac a inauguré, ce mardi 24 septembre 2024, son tout nouveau mammographe. Cet équipement de pointe marque un tournant important pour le dépistage et la gestion des le cancer, c’est toi. ApprochantOctobre rosemois dédié à la sensibilisation et à la prévention de cette maladie, l’arrivée de cet appareil de dernière génération ne pouvait pas mieux tomber.

Équipement de pointe

Le Classe Giottoproduit par la société Primax, représente une avancée technologique majeure dans le domaine de la mammographie. Il se distingue par sa polyvalence et son ergonomie, faciliter l’accès à des examens complexes. Une de ses particularités est son support inclinable de -15° à +90°, une configuration unique qui s’adapte à toutes les morphologies, y compris celles des patients à mobilité réduite ou fauteuil roulant. Merci au tomosynthèsecet appareil propose une visualisation 3D du sein, analysé sous différents angles, permettant de détecter des anomalies invisibles avec les méthodes traditionnelles. Cela inclut également la possibilité d’effectuer macrobiopsies sous guidage d’imagerie, un processus de prélèvement de tissus qui aide à diagnostiquer les anomalies non palpables.

Adapté aux personnes handicapées

De plus, la Classe Giotto est la seule mammographie en France capable d’évoluer vers une table dédiée aux biopsies de procubitus, où le patient est allongé, offrant une confort augmenté pour elle et pour l’opérateur. « Nous sommes fiers de pouvoir proposer ce nouvel équipement, qui non seulement améliore qualité des diagnostics mais offre également plus de confort aux patients, en particulier ceux en situation de handicap », se réjouit le Dr Antoine Monschef du service d’imagerie du centre hospitalier.

Des bénéfices concrets pour les patients

L’introduction de ce mammographe permet également de réduire l’exposition aux rayons X grâce à un nouveau logiciel de restitution d’images. Cette dernière génère une image dite « synthétique », issue de la combinaison des images 2D traditionnelles et de celles obtenues par tomosynthèse. Cela réduit non seulement leirradiationmais aussi le durée de compression des seins lors de l’examen, ce qui rend le dépistage moins inconfortable pour les patientes.

Le nouveau logiciel de restitution d’images génère une image dite « synthétique », issue de la combinaison des images 2D traditionnelles et de celles obtenues par tomosynthèse. ©Florian Olivieri
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Cette acquisition, pour un montant de 310 000 euross’accompagne du remplacement de la console informatique de diagnostic pour 24 948 euros. Ces investissements s’inscrivent dans une politique deamélioration la poursuite du développement des infrastructures hospitalières, qui ont également bénéficié d’une rénovation des locaux du service d’imagerie. « Les nouveaux espaces sont plus moderne et plus agréabletant pour le personnel que pour les patients », précise le Dr Mons.

Octobre Rose : un rendez-vous incontournable

L’arrivée de ce nouvel équipement est particulièrement symbolique quelques jours avantOctobre rose. Comme le rappelle le Dr Michelle Lablanquie, présidente de la Ligue contre le cancer, « lorsqu’il est diagnostiqué tôt, le cancer du sein se guérit, mais lorsqu’il est diagnostiqué trop tard, il contribue aux statistiques de mortalité ». Selon le programme national de dépistage, sur 1 000 femmes âgées de 50 à 74 ans, environ 90 présenteront une anomalie, et 7 d’entre eux recevront un diagnostic de cancer.

Michelle Lablanquie, présidente de la Ligue contre le cancer, a insisté sur l’importance du dépistage du cancer du sein chez la femme. ©Florian Olivieri

Il rappelle également l’importance deautopalpation à partir de 25 ans, ainsi qu’une mammographie gratuite pour les femmes de 50 à 74 ans, tous les deux ans. Des symptômes tels qu’une grosseur au sein, des ganglions lymphatiques durs au niveau de l’aisselle ou des modifications de la peau du sein et du mamelon doivent vous inciter à consulter. sans attendre.

Investir dans la recherche

En plus de la sensibilisation, Ligue contre le cancer met un point d’honneur à soutenir la recherche. « Tous les dons que nous recevons lors de cette campagne vont directement au recherche contre le cancer. La Ligue est également le premier financier associatif privé dans ce domaine, avec un budget de 40 millions d’euros, dont 4 millions sont réservés à la recherche sur le cancer du sein », insiste le Dr Lablanquie. Au niveau local, le comité départemental de la Ligue consacre 40% de son budget budget annuel de 290 000 euros pour la recherche, tout en développant actions de soutien pour les patients, comme des séances de sport adaptées, des ateliers diététiques et psychologiques gratuits.

Une prévention qui sauve des vies

Malgré un augmentation les cas de cancer du sein continuent, le nombre de décès ne change pas. «Cela veut dire que la prévention fonctionne», souligne le Dr Lablanquie. L’an dernier, le Centre hospitalier Henri Mondor a réalisé environ 1 800 projections. Avec ce nouveau dispositif, les professionnels de santé espèrent améliorer encore ces chiffres et proposer aux femmes un dépistage plus rapide, plus précis et moins invasif.

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