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une nouvelle étude révèle des bénéfices insoupçonnés

Une nouvelle étude atteste des bienfaits de la nature sur notre cerveau. La science atteste une fois de plus le rôle crucial de l’environnement dans la préservation de notre santé mentale et cognitive.

Les espaces verts sont essentiels à notre santé mentale et physique. Une étude récente de la Boston University School of Public Health a examiné l’impact des espaces verts sur le déclin cognitif chez les personnes âgées. Les résultats montrent que la nature joue un rôle crucial dans la préservation de notre santé cognitive. Une manière peut-être de rappeler l’importance de préserver et de créer des espaces verts, notamment en milieu urbain.

Les bienfaits de la nature sur notre santé

Cette étude, qui a duré près de 6 ans, recense les bienfaits des espaces verts sur la santé. Réduction du stress en diminuant les niveaux de cortisol, améliorant ainsi notre bien-être général. Ce n’est pas tout. L’exposition aux phytoncides, composés organiques volatils émis par les plantes, renforce notre système immunitaire. C’est une spirale vertueuse. Cette réduction du stress entraîne une relaxation à long terme. De ce fait, les sujets étudiés bénéficient d’un sommeil de meilleure qualité. Ils se réveillent donc en bonne forme et sont plus capables de faire de l’exercice. Encore un bon point pour leur santé globale.

Une étude rigoureuse de l’Université de Boston

L’étude de la Boston University School of Public Health a utilisé les données de la Nurses’ Health Study, une vaste étude longitudinale. Les chercheurs ont analysé les données de 16 962 infirmières âgées de 70 ans ou plus. Ils ont évalué la fonction cognitive des participants à l’aide de tests cognitifs standardisés et ont mesuré la verdure résidentielle autour de leur maison. Les résultats ont montré que les participants vivant dans des environnements plus verts avaient une meilleure fonction cognitive et un déclin cognitif plus lent.

Des résultats prometteurs pour la santé cognitive

Les résultats de l’étude sont prometteurs. Ils montrent que l’exposition à la verdure est associée à une meilleure fonction cognitive. Les effets bénéfiques de la nature sont particulièrement marqués dans les quartiers à faible statut socio-économique. De plus, les personnes porteuses du gène APOE-ɛ4, un facteur de risque de la maladie d’Alzheimer, présentent un déclin cognitif plus lent lorsqu’elles sont exposées à la verdure. Ces résultats soulignent l’importance de préserver et de créer des espaces verts, notamment en milieu urbain.

Une liste d’études convergentes

Cette nouvelle étude de l’Université de Boston confirme d’autres travaux déjà réalisés. La première preuve scientifique du pouvoir réparateur de la nature remonte à 1984. Une étude américaine révélait alors que les patients hospitalisés avec vue sur un espace vert avaient des temps de récupération plus courts. Cette découverte a ouvert la voie à de nombreuses recherches plus approfondies. En 2004, des chercheurs japonais ont démontré plus en profondeur l’impact bénéfique de la nature sur la santé mentale, montrant que le contact avec les milieux naturels était associé à une réduction significative des symptômes d’anxiété. Parmi les études récentes, celle des chercheurs de l’Université d’Exeter intrigue. L’extraordinaire pouvoir de la nature s’exprime également à travers de simples vidéos.

Une conclusion qui réitère combien chaque être a le besoin viscéral de se reconnecter à l’essentiel.

 
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