Avec plus de 130 000 cas et 35 décès, la France connaît sa pire épidémie de coqueluche depuis plus d’un quart de siècle. « Une circulation très importante de la bactérie qui s’est intensifiée ces derniers mois », a résumé mercredi 18 septembre l’agence Santé publique France. Une flambée également observée dans de multiples autres pays.
Cette maladie, caractérisée par une toux spécifique, est parfois un danger mortel pour les petitsChez l’adulte, elle est souvent bénigne, mais peut entraîner complications sérieux, respiratoire et neurologiqueDans ce contexte de développement de la maladie, les autorités sanitaires ont appelé à accélérer la vaccination.
Vaccin obligatoire pour les nourrissons, et fortement recommandé pour tous les contacts étroits avec eux, ainsi que pour la mère pendant la grossesse. La vaccination est en effet très efficace et protège les bébés contre les formes les plus graves. Elle ne peut cependant survenir qu’à partir de quelques mois, d’où l’importance de vacciner l’entourage des petits.
Comment expliquer la résurgence de cette maladie ?
Une hypothèse surgit selon laquelle une baisse de la vaccination aurait eu lieu pendant la crise du Covid. L’accès limité au système de santé expliquerait cela. Malgré les spéculations, une étude d’Eurosurveillance annonce « Rien ne prouve que la vaccination contre (la coqueluche) ait diminué en France, même si des retards ont été observés pendant les premiers jours de la pandémie ».
La coqueluche semble être l’une des conséquences de la crise du Covid en 2020-2021. C’est également le cas pour d’autres résurgences épidémiques, comme la rougeole. restrictions sanitaires établi à cette époque, aurait exposition limitée à de multiples agents pathogènesLa bactérie Bordetella pertussis, à l’origine de la maladie, contient deux protéines essentielles au développement de la maladie, qui étaient généralement absentes avant la période Covid.
La période du Covid n’est cependant pas l’une des seules causes de cette réapparition. L’Institut Pasteur rappelle que « la coqueluche continue néanmoins de sévir ». circuler de manière cycliqueavec des pics épidémiques observés tous les trois à cinq ans entre 1997 et 2019 ».
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