Les chercheurs ont découvert les mécanismes à l’origine de la mystérieuse « vague de mort » dans le cerveau, un phénomène qui se produit après une privation d’oxygène. Cette découverte importante ouvre de nouvelles perspectives pour comprendre la mort neuronale et la réanimation.
En explorant les profondeurs de l’activité cérébrale au moment de la mort, les scientifiques du Brain Institute ont fait une découverte importante. Pour la première fois, ils ont observé une vague spécifique, surnommée « la vague de la mort ». Cela se produit lors d’une interruption prolongée de l’oxygénation du cerveau. Cet événement, loin de marquer une fin absolue, révèle en réalité une complexité insoupçonnée dans la dynamique neuronale entre la vie et la mort. Les résultats ont été publiés dans Neurobiologie des maladies.
La formation et le déroulement de la vague de mort
Il est impossible de déterminer l’heure précise, à la seconde près, d’un décès. Il s’agit d’un processus complexe qui prend plusieurs minutes. Il y a des cas où même lorsque le processus a commencé, il peut être interrompu et la personne revient à la vie.
L’arrêt de l’oxygénation du cerveau déclenche une série d’événements électriques. Initialement, une réduction drastique de l’activité électrique se produit, plongeant le cortex cérébral dans un silence électrique. Cependant, ce silence est brusquement interrompu par une onde de grande amplitude, initiée dans les couches profondes du cortex, comme une surprendre de l’activité cérébrale. C’est sûrement cette vague que décrivent les personnes ayant vécu une expérience de mort imminente, c’est-à-dire les personnes ayant survécu à un arrêt cardiorespiratoire.
Cette « vague de mort » se propage comme une vague à travers le cortex, entraînant avec lui le potentiel d’un arrêt total de l’activité cérébrale. Mais contrairement à ce que son nom laisse penser, cette vague ne signifie pas nécessairement une fin irréversible. Si le cerveau est réoxygéné à temps, une « vague de réanimation » peut suivre, marquant le début d’une lente mais possible récupération des fonctions cérébrales.
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